Reportage de François Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272
J – 6 : le 1er mai sera une journée décisive dans la campagne de l’élection présidentielle 2017. Les organisations syndicales CFDT, CGT, Unsa, FSU, FO, Solidaires, CFTC et CGC partiront en ordre dispersé. La mobilisation que les syndicats, associations et partis sauront réaliser jouera aussi un rôle dans le résultat du 7 mai prochain à 20 heures.
Le rejet du FN et l’appel à voter Emmanuel Macron seront clairement au centre des préoccupations de la CFDT et du Parti communiste français comme du PS et de EELV. Pour la CGT, même si le rejet de l’extrême-droit est clair, la défiance vis à vis de l’inspirateur de la loi El Khomry fait hésiter à nommer le candidat à la présidentielle. Il en va de même de même du côté de Jean-Luc Mélenchon et, selon les sondages, d’un certain nombre d’adhérents de la France insoumise.
Pas de blanc(seing pour Emmanuel Macron
Cependant, tous assurent avec plus ou moins de fermeté, que si « pas une voix ne doit aller au Front national’, ce n’est pas un blanc-seing accordé ) Emmanuel macron, et que les mesures qu’il prendra pourra bien se confronter à une forte contestation.
A la CFDT, l’heure était à la mobilisation en ce vendredi après-midi dans le Rhône. Un département où cette centrale retrouve le chemin de la rue. Même si les syndicats ne formeront pas un cortège unique, le rendez vous est donné à la même heure et pour un parcours analogue. Didier Enault, permanent de l’Union interprofessionnelle Lyon-Rhône CFDT explique le positionnement de son organisation.
L’ampleur de la mobilisation lyonnaise sera regardée de près, compte tenu de l’importance de la seconde agglomération française, même si le jugement devrait être modérée en fonction d’une météo qui s’annonce pluvieuse.