Reportage de François Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272
Chaque mardi soir, après les voix du chœur, ce sont les flonflons de l’orchestre qui s’échappent des fenêtres du dernier étage de l’hôpital de la Croix-Rousse à Lyon. Samedi 8 avril 2017, c’est dans le chœur de la basilique romane d’Aînay à Lyon qu’ont résonné les notes produites par cet orchestre symphonique pour son concert public annuel. Extrait d’une soirée musicale de deux heures conduite sous la baguette de Vincent Thomas.
L’Orchestre et le chœur des Hospices civils de Lyon (OHCL) dispose de nombreux soutiens. A côté des hôpitaux publics lyonnais qui accordent notamment le lieu de répétition sur leur site de la Croix-Rousse, ces deux ensembles entretiennent des relations de partenariat avec l’Unicef, l’association des bibliothèques des hôpitaux (ABH), Vivre aux éclats qui déploie l’art clownesque, l’association des amis des malades pour l’enseignement, France Parkinson, Les amis de l’hôpital gériatrique Frédéric Dugoujon la Banque française mutualiste, la Mutuelle nationale hospitalière et un nouvel appui avec la Fondation Total.
Mais rien ne serait possible pour ces quatre-vingts choristes et musiciens sans leur public : les malades auprès de qui ils se rendent, mais aussi les habitués de leur concert. A l’instar de ceux qui emplissaient la basilique d’Aînay au nombre de plus de 250 personnes ce samedi 8 avril 2017 dans la presqu’île lyonnaise.
En ces lieux emblématiques de l’architecture romane, les notes ont tournoyé à partir du chœur de l’église. En cet ancien édifice abbatial, la musique romantique était à l’unisson des fresques qui illuminent le chœur et les sculptures des chapiteaux.
Vincent Thomas, le chef d’orchestre, avait mis quatre œuvres au programme du répertoire. Avant une mazurka de Sir Edward Elgar, le poème symphonique tiré de l’opéra Sadko de Nikolaî Rimsky-Korsakov, et la finale avec un extrait de Guillaume Tell de Gioacchino Rossini, c’est Johannès Brahms qui a eu l’honneur de l’ouverture.
Extrait de la Symphonie n° 4 composée entre 1884 et 1885, recueilli devant l’orchestre de l’OHCL.
Une finale en fanfare…
En finale de ce concert printanier, Vincent Thomas proposait l’ouverture de Guillaume Tell. Une belle occasion de montrer les vertus de l’alliage subtil des cordes, bois , cuivres et percussions.
On retrouvera ensemble orchestre et chœur des Hospices civils de Lyon dans l’interprétation de Carmina burana le 20 mai 2017 dans le Parc des expositions l’Eduen à Autun -Saône-et-Loire)et le 17 juin en l’église Ste Bernadette à Caluire (Rhône).