Papier d’annonce de François Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien de Genève)
La 27e édition du festival Saoù chante Mozart est entrée dans sa dernière ligne droite. Six spectacles seront donnés sur une place et dans cinq églises drômoises pour apprécier Mozart bien sûr, mais aussi ses successeurs. ainsi Chopin, Beethoven, Brahms, Schumann, Schubert, Webern, tout le panthéon de la musique romantique sera au rendez-vous. Et il faudra leur ajouter Berlioz ! Avec un feu d’artifice en l’église St Jean de Valence, désormais dévolue à ce moment de clôture que présidera Franck-Emmanuel Comte, co-directeur musical du festival, et dans l’année directeur de l’ensemble lyonnais Le Concert de L’Hostel-Dieu. Revue de détail et entretien avec le maestro lors de l’édition 2015.
Il y a une semaine, c’est Grignan qui accueillait le concert dominical pour un florilège des airs d’opéra de Mozart, Rossini et Donizetti. Une soirée dirigée magistralement par Philippe Bernold, flûtiste et chef d’orchestre. Jeudi 28 juillet, c’est son collègue lyonnais Franck Emmanuel Comte qui clôturera cette édition 2016 du festival Saoû chante Mozart.
L’Italie mozartienne en clôture
Au programme, le co-directeur du festival a mis des œuvres d’inspiration italienne du compositeur autrichien. Des extraits des KV 77 (Misero pargoletto), 118 (extraits de l’oratorio Betulia liberata), 135 (opéra Lucio Silla), 136 (Divertimento en ré majeur) et 165 (motet Exultate jubilate). mais le clou du spectacle sera assurément la symphonie n° 25 en sol mineur (KV 183). Dans cet exercice, on attend la soprano Heather Newhouse, que le festival a déjà accueilli avec bonheur à plusieurs reprises.
Au préalable dans les cinq jours qui précèderont, des quintette, duo et quatuor donneront à entendre des répertoires très variés. Dès ce samedi 23 juillet en l’église de Tain-L’Hermitage, le Consort Brouillamini vous fera découvrir, le 23 juillet à 20h30 dans l’église Notre-Dame de l’Assomption de Tain-l’Hermitage, l’ensemble lyonnais de flûtes à bec mettra en relation Mozart, Bach, Palestrina et Hassler. On appréciera l’Adagio pour deux clarinettes et trois cors de basset KV.411 et la fantaisie en fa mineur pour orgue mécanique KV.594 du maître autrichien, et les influences qu’il a pu puiser au creuset Bach ou Palestrina.
Deux pianistes prendront le relais lundi à Nyons où le duo Guillaume Bellom et Ismaël Margain, deux condisciples du Conservatoire national supérieur de musique de Paris livreront quatre sonates de Mozart, Schumann et Brahms. ils laisseront la place lundi 25 à une conférence d’Alain Duault. En l’église Ste Catherine de Valence, il fera voyager les auditeurs entre Mozart et le répertoire romantique de Chopin, Schumann, Schubert et Beethoven. Un bel exercice auquel se prêteront Silvia Chiesa au violoncelle et Maurizio Baglini au piano.
De quatuor en évocation picturale
Mardi, à Etoile-sur-Rhône, l’église vibrera avec le Quatuor Hermès dans des œuvres de Mozart, Webern et Schubert. Le lendemain mercredi 27, à Montmeyran, c’est un peintre, Fragonard, auquel le Concert impromptu rendra hommage sur la Place de l’Europe. Sur des airs de Mozart, Cambini, Reicha, Berlioz, Bernard de Vienne, Sébastien Béranger et Bruno Maderna, les propos de poètes et de philosophes se côtoieront dans un théâtre d’images projetées. Toiles d’un soir, où la musique interpellera la peinture.
Un répertoire sacré en apothéose
La clôture sera assurée par Franck-Emmanuel Comte qui dirige l’ensemble lyonnais Le Concert de l’Hostel-Dieu. Lors de l’édition 2015, il dirigeait déjà cet ensemble en l’église de Crest pour une Messe en sol de Mozart et Les Vêpres pour un confesseur. Le fondateur et animateur du Concert de L’Hostel-Dieu, de surcroît co-directeur musical du festival Saou chante Mozart parle du répertoire sacré en général et de son ensemble en particulier.
Réservations : billetterie sur place une heure avant le début des concerts, par téléphone au 04 75 41 00 18, ou en ligne sur le site de France Billet.