Reportage de Jean-François Cullafroz, journaliste professionnel, carte de presse 49272
L’avenir des Cars du Rhône n’est pas encore scellé. C’est en effet une commission mixte exceptionnelle qui devra trancher dans les jours à venir. Réunissant des élus de la Métropole lyonnaise et du département du Rhône, elle devrait rendre son verdict d’ici avril 2016.
En attendant, sur le terrain, les maires des communes s’interrogent : verront-ils encore passer des cars à la rentrée de septembre prochain ? Ils devraient peut-être obtenir des réponses lors d’une réunion programmée le 2 avril à Lyon au Conseil départemental du Rhône.
C’est le cas de Pierre Langlais, maire de St Romain-en-Gal (Rhône). Cet élu rhodanien, dont la commune est partie prenante de Viennagglo depuis 2002, voudrait bien connaître ce qu’il adviendra de la ligne 134 (Condrieu-Givors) qui dessert sa commune et qui est bien utile, notamment aux lycéens. Un intérêt soutenu pour cette ligne, deux ans après la suppression de la ligne Vienne-Givors
Et du côté de la Métropole lyonnaise voisine ?
A Givors, la perspective est un peu différente. D’abord parce qu’avec sa commune voisine de Grigny, cette ville ouvrière appartient à la Métropole lyonnaise.
Ensuite, parce que son maire, Martial Passi, élu communiste de longue date, a été conseiller général, puis, depuis la création du Nouveau Rhône, il est vice président de la Métropole lyonnaise. Il est aussi vice-président du Sytral, syndicat des transports de l’agglomération lyonnaise composé d’élus de la Métropole et du Nouveau Rhône), qui gère le réseau des Cars du Rhône en zone rurale et des TCL en zone urbaine..
Mardi 1er mars 2016, Martial Passi a reçu pendant une heure le Collectif des usagers des lignes 134 et 231 des Cars du Rhône. Un groupement d’usagers qui entend défendre ces deux lignes menacées de disparition dans le cadre d’un plan de suppressions de 35 % de services de cars interurbains du Rhône. Entretien avec Martial Passi.
Après la réunion des élus de la rive droite du Rhône avec les responsables du Conseil départemental du Rhône mercredi 2 mars 2016, le Collectif des usagers envisage d’intensifier l’action, toujours en lien avec la ,population, les élus locaux et les associations qui le souhaitent.