Reportage de François Dalla-Riva, journaliste professionnel carte de presse 49272
Après Vivaldi, Durante, et Puccini ces deux dernières années, c’est le romantisme français, manifesté dans la Messe de Sainte-Cécile, une des œuvres sacrées de Charles Gounod, que les Chœurs du Morvan interprèteront en avril et octobre 2016, à Autun (Saône-et-Loire) et St Honoré-les-Bains (Nièvre). C’est le chef de chœur et chef d’orchestre lyonnais, Jean-Michel Blanchon, qui a ouvert une série de six week-end de travail avec plus de 90 choristes. Reportage et entretien avec un musicien simple et talentueux, dans le cadre de la Maison du Beuvray-Centre Marcel Corneloup..
Les 9 et 10 janvier 2016, à St Léger-sous-Beuvray, le centre culturel créé par le musicien Marcel Corneloup, bruissait des voix de plus de 90 choristes, réunis pour un premier week-end de répétition, qui les conduira à leur premier concert de l’année 2016 le dimanche 10 avril.
Les deux années précédentes, ce chœur éphémère qui se reconstitue chaque année pour monter une œuvre, avait déjà voyagé entre la musique baroque et le romantisme, tous deux italiens, par le truchement de Puccini puis Vivaldi et Durante. Cette année, le compositeur, qui de sa patrie transalpine vint monter à Paris ses opéras cède la place à un autre musicien d’opéra qui écrivit lors d’un séjour en Grande-Bretagne des œuvres sacrées comme la Messe de la Sainte-Cécile.
Entre la Bourgogne, le Morvan et Lyon
Après Vincent Thomas et Alain Louisot, qui exercent tous deux entre Rhône et Saône, c’est à un autre chef de chœur lyonnais que Diana Longère et la Maison du Beuvray ont fait appel. Ce trompettiste, formé à l’école de la direction de chœur par le Bourguignon Pierre Cao, dirige en effet l’ensemble vocal Crescendo de Bron (Rhône), en plus de sa responsabilité à la tête de l’Ecole de musique de Dardilly (Rhône).
Les attraits musicaux de Jean-Michel Blanchon sont très divers. En effet, formé à la musique classique, il fait preuve d’une belle ouverture, au niveau du répertoire comme des personnes avec lesquelles il travaille et auxquelles il s’adresse. De la musique baroque aux œuvres très contemporaines il initie son public à l’art du beau. Un travail artistique qui s’appuie sur une solide préparation du travail de la voix et de l’imprégnation de la musique dans le corps des interprètes. une nécessité pour fasse mieux corps lors des concerts qu’ils produisent.
C’est ainsi qu’il situe la messe de la Sainte-Cécile de Charles Gounod, musicien phare du romantisme français. En 2016, il produira cette pièce de musique sacrée à quatre reprises entre Lyonnais, Bourgogne et Morvan. On pourra découvrir les surprises et apprécier les perles que réserve cette messe à quatre reprises cette saison. Tout d’abord, dans la basilique d’Ainay dans la presqu’île lyonnaise le 1er avril en soirée, puis le 3 avril à 18h en l’église notre-Dame-de-Lourdes à Bron, avec l’ensemble Crescendo qu’il dirige depuis dix-huit ans. Il en ira aussi de même à Autun le 10 avril à 17 h et à St Honoré-les-Bains le 9 octobre à 17 h avec les Chœurs du Morvan.
Quatre concerts en perspective
Alors qu’il travaille depuis une année cette œuvre avec ses choristes lyonnais, Jean-Michel Blanchon a débuté le premier des quatre week-end de préparation les 9 et 10 janvier avec les membres de chorales bourguignonnes. Plus de 90 amateurs ont travaillé dans le cadre de la Maison du Beuvray initiée par Marcel Corneloup, l’un des fondateurs du mouvement choral A Cœur Joie.
A la pause d’une répétition, Jean-Michel Blanchon lève le voile sur sa démarche. Propos recueillis par François Dalla-Riva.
Le prochain week-end de répétition aura lieu les 30 et 31 janvier. Après le pianiste Nicolas Longo, accompagnateur de l’ensemble Crescendo, c’est un habitué du Beuvray que les Chœurs du Morvan retrouveront en la personne de Charles Slusznis , absent de ce premier rendez-vous bourguignon car il interprétait en récital Bach, Chopin, Fauré et Ravel dans le cadre de la programmation du centre Albert Camus de Bron
Une vraie découverte que cette messe de sainte Cécile de Charles Gounod ; une vraie joie que je partage avec le chœur du Morvan !
Merci à Jean Michel Blanchon de nous avoir si bien fait ressentir la beauté de ces mélodies et de nous aider à les chanter avec une telle sensibilité ! Un vrai bonheur partagé, accompagné de belles amitiés
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