Par François Dalla-Riva, journaliste professionnel, carte de presse 49 272
Une centaine d’éditeurs de littérature et de poésie réunie en plein Paris durant cinq jours est un pari courageux et solidaire (© Pierre Nouvelle).
Le 33e Marché de la Poésie qui a débuté mercredi 10 juin fermera ses portes ce dimanche 14 juin. Le beau temps a convié des parisiens par centaines pour découvrir des maison d’éditions, des poètes et écrivains qui trouvent ici une source de reconnaissance.
A côté de l’église Saint-Sulpice la place éponyme est habituellement livrée aux marchands du temple. Le temps de cinq jours, les amoureux des livres respirent (© Pierre Nouvelle).
Le 33e Marché de la poésie se déroule depuis mercredi 10 et jusqu’à dimanche 14 juin place Saint Sulpice à Paris. Sur cette place où a lieu pendant l’année, une succession de marchés, une centaine de maison d’édition de poésie et de littérature est réunie.
Une aventure qui dure depuis plus de trois décennies et qui donne cette année la primeur à la poésie belge francophone dans le paysage de la poésie mondial. Vincent Gimeno-Pons, délégué général est le compagnon de ce parcours depuis 1984. Il témoigne devant la caméra de François Dalla-Riva
Quand on est une petite maison d’édition en région, quel intérêt de venir cinq jours à Paris. Réponse de Thierry Renard, un touche à tout génial, qui excelle dans le domaine depuis bientôt quarante ans. Fondateur d’une revue de poésie (Aube), directeur d’une maison d’édition puis créateur de l’Espace Pandora à Vénissieux (Rhône), ce quincagénaire, issu de la Zup des Minguettes est un habitué du lieu. Cette année encore, sa maison d’édition, La Passe du vent, partageait son espace avec Fédérop, une ex maison lyonnaise revenue sur ess terres occitanes.
Depuis le 13 mai et jusqu’au 29 juin, 29 évènements poétiques ponctuent l’arrivée de l’été. Pour en savoir plus, consultez le site Poesie.Evous.fr. On peut souhaiter que cette initiative culturelle accessible à tous perdure, car il semble que la Mairie de Paris veuille faire entrer dans le secteur marchand la poésie et les manifestations qui l’accompagnent. Une perspective que bien sûr les organisateurs du Marché de la poésie récuse, mais qui participe malheureusement d’autres initiatives pour fermer des maisons de la poésie comme à St Quentin-en-Yvelines et autres lieux culturels, ou diminuer drastiquement les subventions à ce secteur pourtant vital ,pour notre humanisme commun..
(© Pierre Nouvelle)