Par Jean-François Cullafroz, journaliste honoraire carte de presse 49272
Début mars, la boulangerie de Curgy, un petit village autunois fermait ses portes. Désespoir dans cette communauté d’un millier d’habitants qui ne comptait plus que deux commerces. Tout est rentré dans l’ordre mi-avril puisque Patrick Quarré, son épouse et leur fille rouvraient la boutique. Retour sur un épisode rural et réactions de certains acteurs.
Début mars, Curgy, commune de l’Autunois, entre Bourgogne et Morvan,voyait sa boulangerie fermer ses portes. Exit un jeune couple présent ici depuis un bon nombre d’années, et qui avait lui-même succédé à une épicerie multi-services. Les plus anciens de la commune, les Curgipés, regrettaient le temps où ce petit bourg comptait trois cafés, deux boucheries, une boulangerie…
La boulangerie, le pain, cet aliment de base quotidien, au cœur de bien des mécontentements et même point de départ de la Révolution française. Mais à Curgy, on n’en était pas là, d’autant que quelques jours plus tard, après l’intervention diligente des élus locaux dont la maire André Lhoste, un nouveau titulaire faisait acte de candidature. Patrick Quarré allait ouvrir quelques semaines plus tard. Les villageois pouvaient respirer…
Que se passe-t-il quand un boulanger ferme son commerce ? Témoignage d’Emma Cochennec, une habitante de Planchez dans une commune morvandelle de la Nièvre. Propos recueillis par François Dalla-Riva.
Depuis mi-avril, la boulangerie-pâtisserie, qui fait face à l’autre commerce local, le café-tabac-épicerie-relais postal, est désormais ouverte matin et après midi. Derrière la vitrine où l’on trouve pain et pâtisseries, la patronne accueille la clientèle.
Dans l’arrière-boutique, Patrick Quarré et sa fille Emilie s’affairent devant le pétrin et dans le laboratoire où s’élaborent des pâtisseries.
Quand on passe d’un bout à l’autre du département, qu’on découvre de nouvelles têtes, comment voit-on le présent et l’avenir. Réponse du maître des lieux, la pâtissier et boulanger Patrick Quarré.