Par Jean-François Cullafroz-Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève).
Depuis mardi 23 septembre 2024, la commune d’Ampuis (Rhône) a une nouvelle épicière. En effet, Mampi Chakma a pris la suite d’Audrey Blanc, qui tenait ce magasin sous l’enseigne Vival depuis huit ans. La nouvelle gérante se présente et détaille ses projets forgés après plus d’une dizaine d’années dans le groupe de grande distribution stéphanois Casino.
Mampi Chakma n’est pas novice en matière commerciale, ni même dans la grande distribution.
Voilà douze ans, elle a trouvé sa place au sein du groupe Casino. Après Lyon-Vaise et Vénissieux (Rhône), son dernier poste se situait dans le supermarché lyonnais du quartier Mermoz. C’est là qu’elle a gravi les échelons, de son emploi de pâtissière à celui de responsable de plusieurs rayons alimentaires des métiers de bouche.
Le choix de la proximité avec la clientèle
Après ce parcours professionnel au sein d’un collectif, elle a choisi de tenir son propre commerce, et le groupe Casino lui a offert la possibilité de vivre cette expérience qu’elle souhaite inscrire dans la durée.
Après avoir visité plusieurs sites de la région Auvergne-Rhône-Alpes, dans le Puy-de-Dôme et la Drôme, elle a choisi de se poser à Ampuis, dans le centre du bourg qui l’a séduite.
Elle détaille son itinéraire et son choix.
Prendre la suite d’une personne qui a tenu la supérette depuis huit ans n’est pas une affaire évidente. Mais, pour se lancer, la gérante nouvelle a d’abord choisi d’être à l’écoute des client.e.s dont elle va faire connaissance au jour le jour.
Après avoir renouvelé la présentation des 3 000 références d’articles, elle a maintenu la mise à disposition du pain le dimanche, alors que les boulangeries locales sont fermées. Elle continuera aussi à assurer la tenue de l’agence postale, et le point de dépôt de colis de différentes marques.
Si la centrale d’achat du groupe Casino l’approvisionnera pour l’essentiel des articles, Mampi Chakma entend se diversifier avec des producteurs locaux comme des bières, fromages ou charcuteries.
Un chantier qu’elle entend ouvrir avec sérénité.
Arrivée du BanglaDesh il y a dix-huit ans, Mampi, son mari et ses trois enfants, tous scolarisé dans la commune, se sont déjà bien acclimatés à la commune. Pour elle, les montagnes voisines de la Birmanie ont fait place aux hauteurs du massif du Pilat, qu’elle ne manquera pas de sillonner lors de ses temps libres.