(© Pierre Nouvelle).
Par Jean-François Cullafroz-Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève).
Lundi 9 septembre 2024, le Tour Alternatiba a fait à Vienne (Isère). Une occasion de mettre en lumière des initiatives locales : en matière d’alimentation, d’agriculture, d’éducation et d’enseignement, de déplacements et de transports publics, de lien social, de protection de l’environnement et de l’écologie… Rencontres avec des acteurs-trices de ce rassemblement.
(© Pierre Nouvelle).
Les stands avaient été montés dans l’après-midi sur la place Miremont, et à 17h30, le public a commencé à affluer, et faire le tour des exposants. Parmi les alternatives, on trouvait des producteurs bio, de miel, de légumes ou de bière, un jardin d’insertion, une association d’usagers du train, une école Montessori, l’agglomération Vienne-Condrieu et sonConseil de développement, avec ses services recyclage et mobilité.
Arrivant d’Annonay, avec une halte à Condrieu (Rhône), Ampuis et Reventin-Vaugris (Isère), les cyclistes ont posé leurs quadricycles devant la salle des fêtes. Et là, ils ont expliqué aux personnes présentes l’origine du Tour depuis mai 2024.
Quentin Dogon est bien connu à Vienne dans le domaine militant (Vélorution, ANV-Cop21…), mais aussi politique, puisqu’il a été candidat pour la gauche unie aux élections législatives sur la 8e circonscription. C’est lui qui a porté le projet. Il témoigne de sa satisfaction.
Juliette fait partie de la dizaine de cyclistes qui va à la rencontre des populations. Cette jeune fille originaire de Dordogne a rejoint cette initiative dont elle partage les objectifs de sensibiliser sur la crise climatique.
Elle a rejoint cette randonnée militante à Montpellier qui devrait la conduire à Villefranche-sur-Saône. Elle partage le vécu de sa première semaine cycliste .
La solidarité était à l’ordre du jour des associations présentes. Une démarche qui passe par le développement du vivre-ensemble et d’une plus grande cohésion sociale.
C’est la volonté de La Fourmillère de l’Éclaireuse. Créée récemment à Saint-Clair-du-Rhône par un groupe d’ami.e.s, cette association a racheté les locaux d’une ancienne pizzéria pour faire-vivre un tiers-lieu.
Liliane Develay et Prescilla Bellat détaille les contours de cette initiative collective qui incube depuis deux ans, et la démarche que leur groupe va mettre en œuvre d’ici le début de l’année 2025.
A côté d’une Amap, et pas loin du collectif Demain ad’Vienne, les Jardins de Lucie manifestaient la capacité à mettre en œuvre des circuits courts de production et de distribution, tout en permettant de créer de l’emploi.
Implantés à Communay (Rhône) sur sept hectares, les Jardins de Lucie permettent à une trentaine de personnes de s’insérer et de retrouver les chemins de l’emploi.
Ancien instituteur, directeur d’école et maire à Communay, Michel Pras est responsable de cette structure de maraîchage qui approvisionne 400 familles par semaine dans le plus strict respect d’une culture biologique.
(à suivre)
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Tour Alternatiba 2024 (2) : Critique de l’économie capitaliste dans une ambiance musicale débridée