syndicats, et parti politiques ont manifesté côte à côte contre la loi asile-immigration
(© Pierre Nouvelle).
Par Jean-François Cullafroz-Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève).
Le dimanche matin, certain.e.s sont à la messe, au culte, ou font leur tiercé, tandis que d’autres restent précautionneusement au chaud. Mais, à Vienne (Isère), quelque 150 personnes n’ont pas eu peur de braver le froid pour venir exprimer leur refus de voir promulguer la loi asile-immigration. Près de 200 autres rassemblements et manifestations de ce type étaient programmés en France en ce 21 janvier 2024.
Ils sont arrivés seul ou par grappes jusqu’au bout du cours Romestang à Vienne (Isère), juste à côté de la salle des fêtes.
Partie de RESF (Réseau éducation sans frontières) de Vienne-Roussillon, l’invitation à la mobilisation a été rejoint par des associations d’accueil des migrants (Asti, Solidarité réfugiés des 2 rives, L’Ouvre porte…), des organisations humanitaires et caritatives (Amnesty international, Attac,CCFD, Ligue des droits de l’homme…), des militant.e.s des syndicats (CFDT, CGT, FSU, Sud) et des représentants de l’ensemble des partis de gauche (EELV, France insoumise, Parti socialiste, Parti communiste).
A l’ouverture de ce rassemblement Isabelle Quillasi, présidente, et Jean Riot-Sarcey ont souligné pourquoi la loi asile-immigration ne devait pas être promulguée.
Parmi les interventions, Monique Zannettaci représentait le Parti communiste français. Alors que la loi asile-immigration envisage de durcir l’accueil et le renvoi des personnes étrangères, cette militante a fait reprendre le chant l’Affiche rouge.
Elle tenait à souligner l’apport d’immigrés à leur pays d’accueil, à l’instar de Missak Manouchian, résistant illustre qui entrera au Panthéon à la fin du mois de février 2024.
Depuis sa création en 1996, l’association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne (Attac) développe une autre vision des relations entre les peuples, où les migrations tiennent une part importante.
Au nom d’Attac, Myriam Thieulent a expliqué pour Attac était partie prenante de la mobilisation contre la loi asile-immigration.
Les partis de gauche étaient tous représentés lors du rassemblement à Vienne.
En leur nom, Cécile Michel, conseillère régionale écologiste a développé les motivations de l’opposition à la loi asile immigration.
(à suivre)
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Loi asile-immigration, à Vienne (Isère) (2) : La mobilisation va se poursuivre