Par Jean-François Cullafroz-Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève).
Samedi 29 juillet 2023, au dernier jour de la 57e édition du festival off d’Avignon, j’ai découvert Marion Cousineau dans une des salles de l’Arrache-coeur. Cette autrice-compositrice-interprète pétillante de talent, déploie un récital tout de bleu revêtu et empreint d’une grande poésie et débordant d’émotion… Extrait du spectacle et entretien avec cette artiste.
Le spectacle débute dans le noir et vire aussitôt au bleu. Une tonalité qui va irriguer toute sa prestation au fil d’une vingtaine de titres où l’artiste jongle avec les mots qu’elle teinte de ses émotions.
Marion Cousineau fait alterner chant et musique qu’elle interprète au piano ou à la guitare, et poésie qu’elle déclame avec langueur. Elle interprète ses propres créations et honore aussi celles des autres, tel Allain Leprest.
Au terme de sa 21e représentation à L’Arrache-coeur, Marion Cousineau détaille tout le plaisir qu’elle a eu de se produire dans ce lieu dédié à la chanson. Plaisir décuplé s’il en est puisqu’elle faisait découvrir ses textes, chansons et poésies, sous la houlette de ses parrain et marraine, Pascal et Emma Chauvet, gérants pour quelques mois encore du Bijou à Toulouse.
Habituée des tournées intenses quand elle traverse l’Atlantique pour se produire dans on pays natal, Marion Cousineau a expérimenté en cet été 2023, une production quotidienne sur une même scène pendant un mois. Elle se livre…
Au fil de ses vingt chansons, on découvre ce qui fait vivre Marion Cousineau.
Avec beaucoup d’amour, des émotions déployées, une attention soutenue à la vie des femmes, à leur corps et à leur cœur, se déroule le récital de cette artiste qui fleure le bon et bien-vivre.
Une culture des mots dans un parcours qui a débuté avec Angèle dans un bar québécois, et a pris son essor avec l’accompagnement de la chanteuse Marie-Claire Seguin.
C’est pour effectuer un stage de post-doctorante en neuro-sciences que cette fille de profs de maths, a choisi sa voie au Québec.
Depuis, d’un bord à l’autre de l’Atlantique, elle fait découvrir ses créations qui puise dans le quotidien de la vie. « Je reviens », « Oh, my god », « Je pars »… sont quelque uns des titres qu’elle décline, parfois désespérée de sa « foi en l’homme ».
Si rencontrer le public est une aventure extraordinaire, il est indispensable de se ressourcer. C’est la perspective que cette autrice-compositrice-interprète entend mettre en œuvre dès que l’automne venu, elle aura rejoint la Nouvelle-France.
On pourra encore voir ou découvrir Marion Cousineau en tournée française et suisse. Elle s’est produit au festival de Barjac, dont elle reste fidèle, puis se produira le 9 août à Mont-Prés-Chambord (Loir-et-Cher), le 11 août à Verneuil-sur-Avre (Eure) pour le festival franco-québécois la Vache et le Caribou, le 21 septembre à Toulouse (Haute-Garonne) à La Pause musicale, le 22 septembre à Montauban (Tarn-et-Garonne) salle Le Fort, le 23 septembre à Verniolle (Ariège) au Relais de Poche, le 24 septembre à Toulouse (Haute-Garonne) pour le festival Saisons d’Elles, le 8 octobre à Moutiers-en-Puisaye (Yonne) au festival Les Chansonnales, le 13 octobre à Pordic (Côtes-d’Armor), le 14 octobre à Tredez-Locquemeau (Côtes-d’Armor), le 15 octobre à Morlaix (Finistère), le 19 octobre à Berne (Suisse), 21 octobre à Ornans (Doubs), puis, en clôture, à Paris le 27 octobre 2023 pour la finale du Prix Georges Moustaki, et puis au retour dans son pays d’adoption le 10 février 2024 à Montréal au Petit Outremont.
On peut aussi acheter son CD Nuances : https://marioncousineau.bandcamp.com/album/nuances
(à suivre)
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