Par Jean-François Cullafroz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève).
Depuis les matinées enfantines du 27 juin 2022, le 41e festival Jazz à Vienne déploiera son ruban musical jusqu’au 13 juillet. Plus de 150 propositions sont offertes sur différentes scènes dans la ville de Vienne, mais aussi dans d’autres salles de Vienne-Condrieu agglomération. Le jardin du temple de Cybèle, est un véritable tremplin qui permet de découvrir de nouveaux groupes et tendances innovantes du jazz. Reportage et entretiens.
A St-André-le-Haut, une fois passé le porche, Sarah et Marie, deux bénévoles accueillaient les visiteurs en ce jeudi 30 juin. Au quatrième jour du festival, on trouvait ici la fraicheur, permettant de s’échapper de la touffeur extérieure.
Le long des façades de style baroque, a été déployé pas moins de trois expositions où photos, vidéos et frise historique retracent quarante année des festival.
Dès l’entrée, c’est un très vaste collection de pochettes de disques vinyle qui retient le regard. Les femmes dans le jazz est au cœur de la rétrospective que l’on doit à Jean-Paul Boutellier, le fondateur du festival. Un vaste florilège qui a ému Stéphane Charzat, un Lyonnais, habitué du festival et qui est venu passer deux jours à Vienne.
Après la chaleur torride, l’orage menaçait. Heureusement, c’est sur Couleurs, le dernier morceau du Metta Trio de Camille Thouvenot, que la grêle s’est abattue sur le Jardin du Temple de Cybèle. Une heure plus tard, entre deux radées, dans une fraicheur retrouvée, le public a pu apprécier le trio féminin de Carine Bonnefoy.
(à suivre)
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Jazz à Vienne J 2 (2) : Féminin ou masculin : deux trios de haut vol sur la scène de Cybèle