Par François Dalla-Riva
La Course des héros existe en France depuis cinq ans. A Lyon, dimanche 15 juin c’était la 3e édition. Plus de 50 associations et 500 participants ont parcouru les 6 kilomètres de cette épreuve qui était avant tout une manifestation de solidarité.
Dimanche 15 juin 2014, jeunes, enfants, adultes familles se sont retrouvées au bord du Rhône, au cœur du parc de Lyon-Gerland. Il y avait de la couleur, de la joie et beaucoup de convivialité pour cette initiative solidaire qui s’est déroulée sous un soleil radieux.
Le cœur était au centre de cette initiative qui a vu se côtoyer individuels et familles, parents et enfants, valides et personnes portant un handicap. Plus question de différences, place à la diversité… On courait pour collecter de l’argent pour aider les chercheurs concernant différents types d’affections dont nombre de maladies génétiques.
La course des héros a permis une cinquantaine d’associations solidaires de victimes de maladies génétiques et d’ONG de solidarité internationale de se côtoyer et de collecter 250 000 euros de dons. En complément de journées spécifiques (Virade de l’espoir, Téléthon…), cette initiative conjugue les efforts de militants d’ONG diverses (Aide et action par exemple) et d’associations contre les maladies génétiques les plus diverses : myopathies, mucoviscidose, maladie de Fanconi, Syndrome de Rett, Sclérose latérale amyotrophiques, Atrésie de l’œsophage, ainsi que de grandes associations nationales : Ligue contre le cancer, Association des paralysés de France (APF) et d’établissements spécialisés comme le Centre Léon Bérard de Lyon.
C’est la troisième année que cette initiative se déroulait à Lyon et la cinquième au plan national, et la participation va croissant d’année en année. Marine, porte-parole de la Course des héros explique les raisons de ce rassemblement solidaire au micro de Jean-François Cullafroz.
Mucoviscidose, myopathies… les affections génétiques sont très nombreuses et se précisent au fil des découvertes scientifiques. Et pour aider les malades qui en sont atteints et les chercheurs, des associations de solidarité se sont créées. Pour ce rassemblement sportif, près de 250 000 euros de dons ont été rassemblés.
Dominique Wimmer est la maman de Sarah une adolescente atteinte de l’anémie de Fanconi. Elle milite dans l’association lancée autour des personnes qui ont cette maladie. Elle explique au micro de Jean-François Cullafroz comment elle vit au quotidien avec sa fille.
La solidarité n’est pas affaire d’une journée, et durant toute l’année, on peut continuer à s’informer et aider… comme Alice, une lycéenne de terminale qui soutient sa copine Sarah, membre du même club de patinage lyonnais.
On peut aussi jusqu’à 70 ans donner son sang, et donner aussi plasma et plaquettes. Une belle manière de donner la vie…