Par Jean-François Cullafroz- Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève)
En France, le festival des solidarités internationales se tenait du 12 au 28 novembre 2021. A Vienne (Isère), une soirée d’information était organisée mardi 23 novembre. Sur la base d’un film, et avec la présence d’agriculteurs, le CCFD-Terre solidaire et Artisans du monde ont informé sur les relations entre dérèglement climatique, agriculture, alimentation commerce équitable et développement durable et solidaire.
Pourquoi cultiver intensivement du maïs sur les terres dauphinoises ? Faut-il maintenir d’importants troupeaux bovins ? Comment transiter entre agricultures conventionnelle et biologique ? Comment les pays africains ou latino-américains peuvent-ils maintenir des cultures vivrières ? La population est-elle prête à consommer plus sainement, et à quel prix ? Dans ce cadre, comment pérenniser un commerce équitable et un type d’agriculture qui permettent aux producteurs des pays du Sud et d’Europe de vivre dignement ?
Telles étaient quelques questions en filigrane de la soirée organisée par les mouvements CCFD-Terre solidaire et Artisans du monde.Un temps de rencontre autour du film Uar The resilient sur le thème du changement climatique et de la transition agricole.
Informer ouvre la voie à des changements, tout à la fois personnels et collectifs.
Jehanne Blanquart, du CCFD-Terre solidaire coordonnait cette soirée qui est allée de pair avec des temps de sensibilisation avec des enseignants et des élèves.
Cette soirée n’était qu’un des maillons d’une démarche qui reste à prolonger et à mettre en œuvre par des gestes individuels et des choix de société.