Par Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève)
Après deux nouvelles semaines de fermeture, c’est désormais la traversée en alternat qui préside pour relier par la route, les communes de Condrieu (Rhône) et desRoches-de-Condrieu (Isère). Mais c’est une fermeture du pont pour plusieurs années qui se profile. Avec l’impossibilité d’aller prendre le train à la gare de Saint-Clair. De quoi booster la réouverture de la rive droite du Rhône aux trains de voyageurs. Explication et entretien avec Philippe Marion, maire de Condrieu et nouveau conseiller départemental rhodanien.
Les routes sont au cœur de l’activité des départements. Aussi, les quelque 16 millions d’euros qui seront engagés dans un premier temps pour les études et la rénovation du pont de Condrieu-Les-Roches seront apportés par les départements du Rhône et de l’Isère.
Philippe Marion, nouveau membre de l’assemblée départementale rhodanienne sera attentif au déroulement des études qui préciseront la nature des travaux et même du pont rénové ou reconstruit.
Mais pour celui qui est aussi maire de Condrieu, cette fermeture du pont pour deux années est une opportunité. Un moment idéal pour les habitants de la rive droite du fleuve, qu’ils soient rhodaniens, ligériens ou même ardéchois de voir la voie ferrée rouvrir aux trains de voyageurs.
Il s’en explique.
Nul doute que la population et ses associations seront attentives. Ce sera le cas de l’association, dont AuterVR (Fnaut) qui se bat pour la mise en place dès 2022 d’une navette ferroviaire entre Condrieu et Lyon, via Givors.
La vigilance sera à l’ordre du jour, afin que les élus tiennent les engagements affirmés le 21 mars lors du Printemps du train, et que la région Auvergne-Rhône-Alpes et l’État apporte les financements nécessaires à cette réalisation.