Par François Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien de Genève)
A Vienne (Isère), à l’heure du marché du samedi, elles et ils étaient là, de tous âges, venus en famille, à titre personnel ou sous la bannière d’une organisation syndicale, politique ou des droits humains. Reportage, échos des prises de parole et interviewes.
A Vienne, des militant.e.s solidaires
Alors qu’un mouvement pour les libertés publiques se déployait nationalement, il eût été incongru que dans cette sous-préfecture de l’Isère, aucune opposition à la loi Sécurité globale ne se fasse pas jour.
De fait, en moins de jours, pas loin d’une dizaine d’associations, syndicats et collectifs s’est mobilisé et a réuni plus d’une centaine de personnes.
L’intersyndicale des journalistes CFDT-CGT-FO-SNJ a ouvert les prises de parole par la voix de Jean-François Cullafroz. Il a rappelé les motifs de protestation portés par la Coordination StopLoiSécuritéGlobale.
La Ligue des droits de l’homme aux avants-poste
Nationalement, c’est l’Intersyndicale CFDT-CGT-FO-SNJ et la Ligue des droits de l’homme, qui sont à l’origine du mouvement de protestation contre le loi Sécurité globale et le Schéma national du maintien de l’ordre.
A Vienne, Eric Berger est un des militants de la Ligue des droits de l’homme. Il explique en quoi cette organisation des droits humains est concernée par les libertés publiques.
LFI et Gilets jaunes aussi dans l’action
Militante notamment de La France insoumise (LFI), Myriam Thieulent a fédéré en deux jours les forces républicaines.
En début de rassemblement, elle a développé en quoi les attaques contre la presse concerne tous les citoyen.ne.s qui peuvent être inculpé.e.s pour la diffusion d’images fixes ou animées réputées malveillantes.
CFDT, Ligue des droits de l’homme, PCF, LFI, EELV, Attac, Extinction-Rébellion, ANV-Cop21, Gilets jaunes… les organisations syndicale, politiques et humanitaires, avec des élu.e.s de gauche, étaient réunies dans une grande diversité pour défendre les libertés publiques et la République.
Un président autoritaire et une dérive sécuritaire
Julien Belhomici, un des représentants locaux du groupe viennois des Gilets jaunes, a fait le lien entre la lutte entamée en novembre 2018 par les Gilets jaunes et le mouvement en cours pour les libertés publiques.
Prenant l’exemple du vécu viennois, il a insisté pour dire que ce ne sont pas les policiers et gendarmes qui sont à condamner, mais bien ceux qui les commandent, ministre et loi récemment adoptée par plus de 330 députés LREM, LR, Modem et Agir, dont Caroline Abadie, la parlementaire de 8e circonscription de l’Isère.
Retrouvez le film du rassemblement réalisé par ANV-Cop21 Vienne par le lien https://www.facebook.com/anvcop21V/videos/376714120326632
(à suivre)
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