Par Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève)
Après quatre soirées réussies, entre le cloître Saint-André-le-Bas et le théâtre antique de Vienne les 25 et 26 juillet 2020, la Compagnie du Théâtre Saint-Martin animée par Lucien Vargoz, espère bien retrouver une saison continue dès le 15 septembre dans sa salle de la vallée de la Gère. Retour sur une soirée où un conte sur l’avenir de l’humanité s’est conclu par les perspectives optimistes de la compagnie viennoise.
Il y eût une soirée Latina, un concert Bivouac menée à chaque fois par un duo de musiciens dans le cloître roman de Saint-André-le-Bas, puis deux soirées dans le cadre vaste du théâtre romain.
Plus de 400 personnes venues sur les gradins
Les fidèles étaient là. Habitués de ce beau lieu où cette année n’a pu résonner la musique jazz, amateurs de théâtre bienvenu en cet espace qui voit trop peu de comédiens y jouer.
Aussi les sept compères réunis par Lucien Vargoz étaient attendus. L’air était doux, après une journée de juillet torride, et la lune montrait un bout de son croissant… Et avaient pris place sur les gradins, 250 personnes le premier soir, et 150 le second. Elles ont pu apprécier un conte philosophique. Le sens de la vie était questionné au fil de voyage de l’humanité dans le temps long et l’espace de notre bonne vieille Terre.
Un heureux concours de circonstance
Pour Lucien Vargoz, avoir permis à cette joyeuse bande de rompre avec la tragique période pandémique, a été un heureux concours de circonstance, grâce à l’accueil bienveillant du maire de Vienne, Thierry Kovacs, comme l’avait été il y a cinquante ans celui de Maurice Chapuis, chirurgien à l’hôpital de Vienne, et alors premier magistrat de la cité gallo-romaine.
lEn clôture de la représentation de « 2057. Un matin, je me suis réveillé tout petit… », le metteur en scène-comédien et écrivain a expliqué sa démarche au public présent.
Les yeux rivés vers la rentrée
Le foutu virus a mis à mal la vie de la planète. Et les activités culturelles n’ont pas échappé à la catastrophe. mais désormais le « patron » du Théâtre Saint-Martin a les yeux tournés vers la prochaine rentrée.
Délibérément optimiste, il a un peu levé le voile sur le programme proposé au public à partir du 15 septembre 2020.
Si tout va bien, la saison prochaine s’ouvrira avec une pièce qui n’a été jouée que cinq fois avant le confinement et s’est arrêté au soir du 15 mars 2020 : « A la recherche de deux mustangs égarés dans la prairie ». Quatre autres pièces devraient suivre d’ici l’été 2021. Une saison à suivre, à n’en pas douter !
(à suivre)
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