Reportage de Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève)
Pas moins de 1 500 personnes ont défilé mardi 17 décembre 2019 dans les rues de Vienne (Isère), au départ de la poste et jusque sur les quais du Rhône. Ici, en terre dauphinois, le cortège a été bon enfant, et les militant.e.s CGT, FSU, CFDT, CFE-CGC, CFTC se sont mélangés joyeusement. Le temps étaient beau, des enfants étaient là avec leurs parents, et élèves et étudiants des deux lycées publics avaient rejoint le cortège. Rencontres avec des syndicalistes, conductrice de bus, salarié.e.s de société de transports, métallos des usines Seb et Calor.
De la poste de Vienne (Isère) aux quais du Rhône, en passant par la Montée Saint-Marcel et les rues de la vieille ville, le cortège de 1 500 manifestants s’est déployé dans le centre ville de la cité gallo romaine.
Il faisait beau et la foule était très bigarrée. Parmi les plus gros bataillons syndicalistes, au rouge des adhérent.e.s de la CGT répondait la couleur orange de la CFDT. les cégétistes ouvraient la marche et les cédétistes fermaient le ban.
Dans les rangs de la première centrale syndicale de France, une délégation de la société RATP-Développement qui exploite le réseau de transports urbains L’Va. j’ai rencontré trois grévistes, Nathalie, Fabien et Mildred. Elle porte les deux gilets, celui de la CFDT et celui des Gilets jaunes.
Les gilets bleus de la CFTC n’étaient pas nombreux, on les comptait sur les doigts de la main. Mais l’appel national de leur confédération les satisfait et ils attendent au terme de cette journée d’action la satisfaction de leurs revendications, à commencer par le retrait de l’âge-pivot à 64 ans.
Frédéric employé dans l’usine de Pont-Evêque de l’entreprise Calor appartient à la Fédération de la métallurgie CFTC. Il témoigne de son attente.
La CFE-CGC a rejoint depuis plusieurs jours le groupe CGT-FSU-Sud et demande le retrait de la réforme de la retraite, pour elle, « un projet dangereux ». Jean-Baptiste Perret, cadre chez Seb, un groupe de la métallurgie, était à la tête d’un groupe d’une dizaine de militant.e.sen gilet blanc. Il livre son sentiment
(à suivre)
Notre prochain article :
Réforme des retraites (3) : Lycéens, étudiants, Gilets jaunes et personnels de santé, tous solidaires