Reportage de Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève)
A Vienne, les personnels de santé menaient la manifestation qui a réuni 1500 personnes ( © Pierre Nouvelle ).
Un million et demi de manifestant.e.s selon la CGT dans les différentes manifestations en métropole ce mardi 17 décembre 2019… 17 000 à Lyon, et au moins 1 500 à Vienne (Isère). Défilé intersyndical où CGT, FSU et CFE-CGC ont été rejoints par un fort cortège CFDT, des représentants de la CFTC et des élèves et étudiants des lycées Galilée et Ella Fitzgerald. Suivi du cortège militant et rencontre avec des participant.e.s.
La réforme des retraites annoncée engendre des inquiétudes croissantes comme en témoignaient de nombreuses pancartes et banderoles ( © Pierre Nouvelle ).
Les Viennois l’affirmaient avec fierté : on n’avait jamais vu autant de monde dans une action syndicale depuis les mouvements de 2010. Déjà sur les retraites, face à une réforme voulue par le président Sarkozy.
Comment croire aux vertus du régime universel des retraites par répartition quant autant de maladresses ont été commises par le gouvernement dans ce processus de réforme ( © Pierre Nouvelle ).
Avec Emmanuel Macron et son Premier ministre Édouard Philippe, les oppositions se sont à nouveau fait jour, avec la CGT en tête de file des opposants. Samy Gacem, salarié du centre hospitalier Lucien Hussel, est aussi un des responsables de l’Union locale CGT du Pays viennois. Il explique les motivations des adhérents de la CGT.
Si à la CFDT, la revendication-phare est la suppression de l’âge pivot de 64 ans, la détermination des militant.e.s rencontré.e.s semble aussi solide.
Exemple avec Bérengère Lambert, fonctionnaire territoriale, salariée à Vienne-Condrieu agglomération. Secrétaire générale de l’Union locale CFDT, elle explique la position de sa confédération.
(à suivre)
Notre prochain article :
Réforme de retraites (2) : CFTC, CGC et CFDT, dans la métallurgie comme les transports, les salarié.e.s sont remonté.e.s