Reportage de Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève)
Ce jeudi 17 octobre 2019, les rencontres du 11e Festival Lumière, accueilleront Ken Loach et Bong Joon Ho à la Comédie-Odéon. Hier, dans le même théâtre avait lieu une conversation avec Marco Bellocchio. Alors que son dernier film, Il traditore, avait déjà été projeté en avant-première depuis mardi, un débat de près de deux heures a permis de faire le tour de la filmographie de cet invité d’honneur. Extraits de cet après-midi ouvert par Thierry Frémaux et animé par le journaliste Didier Allouch, où il a été question de pères, de mères, de femmes, d’engagements aussi pour celui se qualifie lui-même de révolutionnaire modéré.
Thierry Frémaux, directeur du festival, a ouvert la séance par des remerciements, en soulignant la présence de plusieurs réalisateurs venus honorer un des géants du 7e art italien.
Puis, rompant l’impatience d’une salle bondée, le directeur du festival a accueilli le maître.
Il revenait alors à Didier Allouch, journaliste de Canal +, de lancer une série de questions sur la filmographie de Marco Bellocchio.
Ses six décennies de cinéma ont passé la société au scanner, Bellocchio parlant des Brigades rouges comme du jeune Mussolini, et sa critique sociale a toujours été vive. Pourtant, le fils d’avocat conservateur-libéral qu’il est, élevé dans la religion catholique, citant les Jésuites et le pape Paul VI, se définit d’abord comme un révolutionnaire modéré.
Trait constant du parcours du cinéaste, l’importance accordée à la famille. Une marque très italienne, dont le dernier film Il Traditore (Le Traitre), consacré à la Mafia est encore la manifestation.
Ce jeudi 17 octobre 2019, deux rencontres-conversations auront lieu. L’une avec Ken Loach à 11h30 à la Comédie-Odéon, et l’autre à 15h30 dans le même théâtre avec Bong Joon Ho.
Renseignements et réservations : http://www.festival-lumiere.org/
(à suivre)
Prochain article : Festival Lumière à Lyon (6) : De Bellocchio à Coppola, due maestri