Reportage de Jean-François Cullafroz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272
Il y a quelques jours encore, le peuple brésilien et ses organisations syndicales et politiques ont rappelé que le militant extrémiste de droite et président de la République, n’avait pas les mains libres pour mener une politique antisociale. Des manifestations ont eu lieu dans toute le pays. retour sur la situation avec Mazé Torquado-Chotil, une journaliste et militante brésilienne rencontrée au siège de la confédération CFDT.
Vendredi 14 juin 2019, les manifestations contre la réforme des retraites impulsée par le président Jair Bolsonaro ont déferle sur tout le pays ( © DR/Reuters/Pilar Olivares ).
Le 29 octobre 2018, l’ex-militaire et militant d’extrême-droite Jair Bolsonaro était élu président de la République du Brésil. Une élection contestée par près de la moitié de la population, au premier range de laquelle le mouvement syndical et les partis politiques de gauche.
J’ai rencontré Mazé Torquado-Chotil il y a quelques semaines au siège de la Confédération CFDT, lors d’un séminaire sur l’action internationale de la centrale cédétiste. Elle a donné son sentiment sur la situation antisociale et de reptréssion de mouvements progressistes dans son pays.
L’ex-président Lula, grand ami de la CFDT, est toujours emprisonné, inculpé injustement. Dans son pays, et au plan international, le mouvement syndical demande sa libération.