Reportage de Jean-François Cullafroz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272
Ce dimanche 28 avril 2019, nos voisins espagnols sont invités à élire leurs 350 députés. Entre les classiques partis de gauche (Parti socialiste) et de droite (Parti populaire), à coté des centristes de Ciudadanos (qu’a rejoint Manuel Valls), et face à la montée de Vox (le parti d’extrême-droite), les voix des partis nationaliste basque et indépendantiste catalan, pèseront dans la composition du futur gouvernement. Les Catalans partisans de Carles Puigdemont, ancien président de la région Catalogne exilé en Belgique, ne l’ont pas oublié. Rencontre avec Gener, un militant qui marche avec un groupe de Barcelonais en direction de Bruxelles. Leur objectif : sensibiliser Français et Belges à la nécessité d’une république catalane autonome.
Gener est venu à notre rencontre avec une équipe de cinq personnes : Rai, Laetitia, Lolita et Pépito.. Nous participions à la fête de la bicyclette dans le Vélo-Village des Barges sur la commune de Saint-Cyr-sur-le-Rhône organisé par Vienne-Condrieu Agglomération.
Ces militants catalans étaient partis depuis plusieurs jours. Avec une urne pour recueillir des bulletins de soutien à l’autonomie de la Catalogne, ils marcheront jusqu’au jour des élections européennes. Leur objectif, faire parvenir ces votes solidaires à la Commission européenne.
Gener est l’un d’entre eux. Il explique la démarche qui anime son groupe d’amis.
Partis de Cerbère le 24 mars, ils sont arrivés à Paris le 19 avril. Ils poursuivent leur route et seront à Waterloo le 26 avril, commune où réside actuellement Carles Puigdemont.
Ils termineront leur périple devant les institutions européennes le jour des élections, au cours desquelles l’ancien président de la région catalane est candidat.
D’ici la fin de la campagne des élections européennes, ils livreront les bulletins de votes qu’ils auront collectés le long de leur marche entre deux régions transfrontalières, Pyrénées et Flandres.
Favorable à l’autonomie,mais pas à l’indépendance.Quant on voit ce qui s’est passé dans l’ex Yougoslavie ,où bientôt comme au Kosovo l’indépendance se négociera cantons par cantons ,au gré des mafias locales,on ne peut considérer l’affirmation brute du « droit des peuples « de disposer d’eux mêmes,comme une véritable référence démocratique,tant que ces termes ne sont pas précisés.
Quand l’Algérie est devenue indépendante ,ont voté à la fois les Algériens et le reste de la France sur cette indépendance.
De même les accords de Nouméa ont été enterrinés par un vote du reste de la France.
Quand les catalans accepteront-ils qu’une rérérendum sur leur indépendance concerne aussi l’ensemble de l’Espagne ?