Reportage de Jean-François Cullafroz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272
Avec un nombre plus important d’associations, ce second forum a témoigné de la vitalité du tissu social du bassin viennois (© Pierre Nouvelle).
Le 2e Forum de la solidarité de Vienne (Isère) a été une réussite. Retour sur cette initiative citoyenne qui a réuni les animateurs.trices de trente associations de Vienne-Condrieu agglomération. D’Emmaus à France bénévolat, d’Amnesty international au CCFD, d’Habitat et humanisme à l’Ouvre-porte, de la Croix-Rouge Française à l‘association Solidarité des 2 rives, d’ATD Quart-monde et sa bibliothèque de rue à l’Acat et Artisans du monde et sa boutique, du Secours catholique au Secours populaire, les invitations à s’engager ne manquaient pas. Avec une restauration préparée par des femmes de toutes origines sous l’égide des centres sociaux de la ville. Rencontres avec elles et eux.
Parmi une trentainer de partenaires, l’association Solidarité réfugiés des 2rives expliquait son action pour accueillir une famille syrienne (© Pierre Nouvelle).
Ouvert à 10 heures en ce samedi 3 novembre 2018, c’est une heure plus tard que les élu.e.s locaux, départementaux et régionaux sont venus inaugurer ce forum.
Pour eux, le tissu associatif est un atout pour la vie des communes. Mot d’accueil prononcé par Thierry Kovacs, maire de vienne et président de l’agglomération.
Acteurs avec les plus démuni.e.s
Ce rôle très utile et irremplaçable des associations est particulièrement tangible avec les militant.e.s qui ouvrent avec les plus démuni.e.s.
Avec la maison d’accueil La Traille, Habitat et humanisme remplit sa mission de solidarité avec les plus fragiles dans le quartier de l’Isle à Vienne (Isère) (© Pierre Nouvelle)
Ainsi, en va-t-il, par exemple avec Habitat et humanisme, dont le groupe local accueille une quinzaine de personnes au sein de la maison-relais La Traille, dans le quartier viennois de l’Isle. Didier Laroche présente l’action que développe l’association.
Autre lieu-ressource pour les personnes en difficulté, le foyer des Compagnons d’Emmaüs.
Le travail développé par cette association nationale, fondée en 1954 par l’abbé Pierre, et ses compagnons fournit du travail, des ressources et une reconnaissance à des personnes cabossées par la vie, et permet à la population de ses procurer des objets à moindre coût.
François Vercruysse est le responsable de la communauté viennoise d’Emmaüs. Il la présente.
Solidaire des personnes migrantes
Vienne est une terre de passage depuis plus de deux millénaires. La cité gallo-romaine voit naturellement arriver des personnes migrantes, chassées de leurs pays par le sous-développement, la guerre, la famine…
Dans la foulée d’une initiative lyonnaise, dans le bassin viennois, L’Ouvre-porte réunit des familles qui accueille des personnes en mal de tout. Mireille Coiffet, est une des actrices du groupe viennois. Elle témoigne.
En terme de solidarité, la dimension internationale est bien présente, on l’a vu avec L’Ouvre-porte. Mais il est aussi des actions menées dans l’Hexagone, par l’Acat, par exemple, ou Amnesty International.
La lutte contre la peine de mort pour l’une, la défense des droits humains pour l’autre, l’abolition de la torture et le soutien aux prisonniers incarcérés pour les deux, telles sont leurs objectifs.
Contre la torture et pour l’abolition de la peine de mort
François Chevallier est un des responsables du groupe de Vienne d’Amnesty International. Il détaille pourquoi agit l’association qu’il a rejoint.
Si le montant des dons aux associations restent constant, souvent elles manquent de forces humaines pour les animer.
Allier la solidarité au quotidien ici et ailleurs, c’est une des buts premiers du Secours populaire comme de son homologue catholique (© Pierre Nouvelle).
Aussi France Bénévolat déploie-t-elle une action pour susciter des vocations, notamment parmi les jeunes. Patrick Faure détaille ce travail de fond qui s’insère dans l’action de la délégation iséroise.
Un bilan de ce 2e Forum de la solidarité sera effectué collectivement très prochainement par les trente associations qui ont fait cause commune le 3 novembre.
En attendant une analyse complète, Marc Fabry livre ses premières impressions. Le président de la Croix-rouge Française à Vienne et président du salon pour 2018 est satisfait de sa bonne tenue.