Reportage de François Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272
Qui n’est pas passé par un vaste hall de gare, et dans le brouhaha des passages n’a perçu une mélodie qui a été mon attention. Cela a été encore pour moi le cas hier à Paris sous le panneau indicateur du hall 1 de la Gare de Lyon. Courts extraits musicaux pris sur le vif et interview à Paris à la gare de Lyon, et à Lyon, à la gare de la Part-Dieu.
La promo de la SNCF en question
Lorsque l’on tape « SNCF Piano en gare » sur Internet, on débouche sur une multitude de vidéos prises en différents lieux du territoire où l’on croise un légionnaire ou deux copains qui ont effectué un tour de 3 500 kilomètres en train, avec des jeux de piano ici ou là. Avec des scènes inattendues comme un légionnaire en service de protection en gare, posant sa kalachnikov pour se mettre au clavier pour entonner une chanson slave.
Malheureusement pas de site officiel de la SNCF Gares et connexions pour rappeler l’origine de cette opération, recenser les lieux où sont posés des pianos et livrer quelques références de captations musicales. De fait, quelques gares (Paris Gare de Lyon, Paris-Austerlitz notamment)livrent les modalités d’accès à ses installations.
Trois artistes parmi d’autres…
Pour moi, la rencontre a été plus classique mais combien de qualité avec quelques notes « Miistral gagnant’ lancées dans la hall 1 de la gare de Lyon. Là, au milieu des sièges des spectateurs, une scène a été délimitée. Le public est aux premières loges, souvent attentif et applauissant au terme de la prestation.
Place maintenant à un jeune jogger pour un morceau entre variétés, blues et chanson romantique?
Retour à un des standars du 20e siècle avec un morceau fétiche de Léonard Cohen : Halleluia.
Un hall de gare comme lieu de répétition
Quand vous traversez une gare pour rejoindre votre lieu de travail ou de loisirs, prenez le temps de vous arrêter. Vous découvrirez là des artistes inconnus qui viennent partager leur passion ou trouver un lieu où s’exercer comme nous l’avions constaté au premier jour de septembre 2018 en gare de Lyon-Part-Dieu. Rencontre avec Philippe Berthias dans un espace du côté de l’entrée Vivier Merle, dans un espace moins bien placé qu’il ne fut jadis.