Reportage de Jean-François Cullafroz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272
Vendredi 21 septembre 2018, le président Emmanuel Macron annonçait l’attribution de la légion d’honneur à des anciens harkis, combattants algériens qui ont servi dans l’armée française durant la Guerre d »Algérie. Si les appelés du contingent sont estimés à 300 000, les Harkis, algériens qui ont rejoint l’armée française se sont comptés au nombre de 250 000. Que pense un appelé, responsable d’une association d’anciens combattants ? Entretien.
Vendredi 21 septembre 2018, les reportages et émissions d’analyse se sont succédé pour relater la reconnaissance du rôle joué par les harkis durant la Guerre d’Algérie par le président de la République. Beaucoup furent abandonnés sur le sol algérien et seulement 62 000 rejoignirent la Métropole. Extrait d’une émission du quotidien Le Figaro.
Cette reconnaissance intervient quelques jours après la reconnaissance de l’assassinat par l’armée française du militant communiste algérien et mathématicien Maurice Audin.
Plus de 300 000 jeunes français, appelés du contingent ont servi dans l’armée française durant la guerre d’Algérie. un tout peu plus de 10 000 sont encore vivants. A Vienne, en Isère, 140 d’entre eux sont membres de la Fnaca, Fédération des anciens combattants d’Algérie-Tunisie et Maroc, une des associations d’anciens combattants.
Que pensent d’anciens appelés du contingent, qui ont combattu en Algérie. Réponse de Gilbert Blanc, président viennois (Isère) de la Fnaca, une des associations d’anciens combattants des guerres en Algérie, Tunisie et Maroc.