Par Jean-François Cullafroz-Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève).
Samedi 2 décembre 2023, se tenait dans la salle des fêtes de Vienne (Isère) le 6e forum des solidarités. Une initiative mise en œuvre par quelque vingt-cinq associations. A côté de la présentation de leurs activités, les organisations avaient décidé de mettre en place une braderie dont le bénéfice irait aux personnes de la rue aidées par La Maraude. Une manière de mettre l’accent sur la croissance de la précarité en France. Rencontre et entretiens avec des acteurs-trices de la solidarité
Dire qu’en 2023, la précarité monte, est malheureusement une banalité… Pour près de 9 millions de personnes en France métropolitaine, et parfois près de 50 % de la population dans les Outremers, ne pas avoir de quoi se loger et manger à sa faim est une bien triste réalité.
Les demandes sont en hausse, et certaines associations humanitaires ont vu leurs ressources baisser. C’est le cas des Restos du cœur qui ont été contraints de durcir les conditions d’accès à la distribution alimentaire. Gérard Guigue et Viviane Faucouit sont parmi les responsables de l’antenne viennoise de cette association fondée par l’humoriste et artiste Coluche. Ils témoignent de leur action qui est de plus en plus difficile.
A Vienne (Isère), le Secours populaire français est une des associations fondatrices du Forum des solidarités. Cette année, plusieurs jeunes, tels Idir, Madyan et Rose accueillaient le public sur le stand. Une façon d’accomplir un temps civique.
Michelle Danon est la trésorière de cette association humanitaire dans la cité dauphinoise. Elle explique la présence d’élèves des lycées Ella Fitzgerald et Robin.
Avec le film consacré à l’abbé Pierre, Emmaüs est revenu sur le devant de la scène. A Vienne (Isère), Emmaüs est présent depuis longtemps. Il accueille de nombreux compagnons qui permettent de faire vivre le bric-à brac ouvert à tous.
Francis Garric, président du relais Emmaüs à Vienne. Il confirme que le Forum des solidarités a pris une audience certaine.
La précarité est aussi une réalité pour les jeunes. C’est le cas par exemple des étudiants ou jeunes travailleurs.
L’association iséroise Digi (Domicile intergénérationel isérois) a mis en place un système de logement convivial et solidarité, où des personnes âgées accueillent gratuitement des jeunes moyennant quelques services.
Inès Rezali et Adeline Chandemerle sont les animatrices de cette action solidaire. Elles en parlent.
(à suivre)
Notre prochain article :
6e forum des solidarités de Vienne-Condrieu agglomération (3) : de nouvelles recrues à l’action