Par Jean-François Cullafroz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève).
Les 38e journées d’été d’EELV se sont déroulées du 25 au 27 août 2022 à Grenoble. ce temps de débats et d’échanges a aussi été un temps de clarification pour affiner la stratégie politique des nouveaux élu.e.s à tous les niveaux mais aussi en préparation du congrès d’EELV à la fin de l’année 2022.
Ces journées d’été ont été l’occasion pour les différentes sensibilités de se confronter à la base du parti écologiste. C’était le cas, par exemple, de Marine Tondelier, élue municipale d’Hénin-Beaumont, (Pas-de-Calais), qui pourrait succéder à Julien Bayou la responsabilité de secrétaire nationale.
Pour elle, la lutte politique doit être menée à tous les niveaux de pouvoir dans la société, en associant largement les différentes sensibilités, organisations et personnalités de gauche. Ainsi, le mathématicien Cédric Villani, qui participait à ses côtés à une émission de radio.
Un des combats qui devra être assumés en interne de ce parti fédéraliste est celui de la démocratie et du mode de décision. Une démarche qui correspond à l’exigence portée par les élu.e.s EELV pour plus de démocratie locale, notamment dans les intercommunalités et agglomérations, où les décideurs ne sont pas élus au suffrage direct par les citoyens.
C’est ce qu’explique Christophe Riesbach, militant écologiste en Normandie.
Les jeunes militant.e.s et sympathisant.e.s étaient très présent.e.s lors des 38e journées d’été d’EELV. Mais les adhérents et responsables plus anciens n’avaient pas hésité à venir se ressourcer.
C’était le cas par exemple de Jean-Luc Benhamias qui porté haut les couleurs écologistes il y a une vingtaine d’année. Celui qui fut aussi un confrère journaliste croit en l’avenir d’EELV et de la pertinence de ses propositions et des actions déjà mises en œuvre dans les communes, départements, au Parlement et dans les instances européennes.
Avec les conséquentes croissantes du réchauffement climatique et la nécessité d’agir avec fermeté, les militant.e.s EELV ont du pain sur la planche. Nous en reparlerons.