Reportage de Jean-François Cullafroz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272
On sait l’impact qu’a eu le conflit des salariés de l’entreprise horlogère Lip quand en 1973, les salariés de l’usine de Palente à Besançon décidèrent d’occuper leur entreprise, et de fabriquer, vendre et se payer avec les pièces réquisitionnées par le personnel. Mais rien ne se serait passé ainsi si une longue tradition syndicale ne s’était développée, notamment à l’instigation de la CFDT. Les 21 et 22 mars prochain, à l’Université de Lyon, se tiendra le colloque CFDT 1968-2018 où l’exemple donné par les salariés bisontins …
Reportage de Jean-François Cullafroz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272.
Le 31e salon Primevère s’est ouvert au Parc des Expositions de Lyon ce vendredi 23 février 2018. Abimé par une équipe de 250 personnes bénévoles, il accueillera au moins 30 000 personnes. Dans le parc Eurexpo de Chassieu (Rhône), plusieurs centaines d’exposants déploient leurs talents en matière de solidarités, d’expériences nouvelles au plan écologique, de l’alimentation, de la culture de fruits et légumes, de protection de la nature, d’éducation, d’habitation, de bien être… Plusieurs dizaines de conférences et de films permettront des échanges d’expériences sur tous …
Le financement des médias suisses est menacé par une initiative populaire que devra trancher la population helvétique le 4 mars 2018. A la clé, c’est l’avenir des médias suisses audiovisuels qui est en cause, radios et télévisions du service public, mais aussi médias privés qui bénéficient aussi un tant soit peu de la redevance étatique. Autant dire que la mobilisation des personnels est à l’ordre du jour. Journalistes, techniciens, salariés des services administratifs sont dans la rue tous les week-end pour sensibiliser la population et la conduire à voter non à cette proposition populaire des jeunes des partis de droite (Libéraux et UDC). Reportage dans la grand’rue de Genève, au bord du lac Léman.
« Dites non à No Billag », c’est la consigne que martèlent depuis des semaines les défenseurs du service public de la radio-télé suisse. En effet, une initiative lancée par les jeunes du Parti libéral-radical demande la suppression du Billag, la redevance audiovisuelle prélevée pour financer les 19 chaînes de radio et de télévision helvètes diffusées dans les quatre langues nationales (français, allemand, italien et romanche)
Cette initiative populaire très conservatrice semble refusée par l’ensemble des autres forces de l’échiquier politique, inquiètes de la commercialisation de l’information et des risques pour la démocratie.
Chaque fin de semaine; la campagne de conviction bat son plein dans les rues des cités. Le 13 janvier dernier, nous étions dans une des grandes artères genevoises. Rue du Marché, une des voies principales très commerçantes, nous avons croisé Doron Allalouf.
Journalise et chargée de communication de la radio-télévision suisse, il est membre du Syndicat suisse des mass-médias. Il explique les tenants et aboutissants de cette initiative et les risques qy »elle fait peser sur l’avenir de l’information dans la Confédération helvétique.
Le 4 mars des initiatives populaires sur d’aitres sujets seront soumises à la population suisse. Reste à savoir si la population manifestera son attachement à une information publique et de qualité ?
Dans la France voisine,la CFDT-Journalistes a apporté son soutien au Syndicat suisse des mass-médias.
Une affaire à suivre, car l question de la pérennité du service public de l’audiovisuel se pose dans bon nombre de pays européens, où le libéralisme étend sa pression.
Reportage de Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272
La presse écrite ne va pas bien, on le sait, et le journalisme globalement aussi. D’ailleurs, les dernières statistiques 2017 de la Commission de la carte d’identité des journalistes professionnels (CCIJP) le montrent : les nombres de journalistes en général (35 047 cartes de journalistes attribuées), et de nouveaux journalistes en particulier sont en baisse. en France : 1 973 l »an passé, alors qu’auparavant, on dépassait les 2 000 !. Si l’on ajoute à cela, les attaques frontales des responsables politiques (le dernier en date est …
Reportage de Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272
Vendredi 16 février 2018, l’association SRD (Sauvegarde rive droite) tenait son assemblée générale salle des fêtes d’Ampuis (Rhône). L’occasion de faire le point des actions développées en matière de contournement ferroviaire de Lyon, et notamment contre l’augmentation des transports marchandises sur les rives droite et gauche du Rhône.En regard d’une urbanisation croissante le long de la voie ferrée, les nuisances s’accroissent pour les populations, au niveau sonore mais aussi sanitaire au vu des transports de matières dangereuses qui sont convoyées. Retour sur cette question lancinante et …
Reportage de jean-François Cullafroz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272
Organisé par la CFDT et les universités de Lyon, le colloque CFDT 1968-2018, Transformer le travail, transformer la société ?, ouvrira les 21 et 22 mars, une série de rencontres autour du mouvement social de mai-juin 1968. Avec le syndicat étudiant Agel-Unef et avec le PSU, parti politique, dans le Rhône, la CFDT a occupé une place originale dans ces événements. La remise en cause de la hiérarchie, la promotion du pouvoir ouvrier et étudiant, et la popularisation de l’idée d’autogestion ont été les vecteurs d’une …
Reportage de Jean-François Cullafroz-Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272
Jusqu’au 28 avril 2018, la Bibliothèque municipale de la Part-Dieu accueille une belle et riche exposition consacrée au pasteur baptiste Martin-Luther King, assassiné à Memphis il y a cinquante ans. En 1966, le leader de l’égalité raciale aux Etats-Unis était accueilli entre Rhône et Saône par le Cercle pour la liberté de la culture et un tout jeune homme qui le présidait : le journaliste Robert Vial. En rendant hommage à l’apôtre de la non-violence en terre américaine, c’est aussi un coup de chapeau …
Reportage de François Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du quotidien Le Courrier (Genève)
Le 24e festival international des cinémas d’Asie a fermé ses portes ce mardi 6 février au soir dans la cadre du multiplexe Le Majestic à Vesoul. Une manifestation qui, une fois de plus, a tenu ses promesses, par le nombre de films présentés et de cinéastes présents, et par la qualité de leurs œuvres. Retour sur cet événement avec la rencontre de quelques uns des acteurs et actrices de cette manifestation culturelle de haut vol.
Reportage de jean-François Cullafroz, journaliste professionnel, carte de presse 49272, correspondant du quotidien Le Courrier (Genève)
Du 30 janvier au 6 février, le 24e festival des cinémas d’Asie a rejoint comme chaque année le complexe Majestic de Vesoul. Cette rencontre dans la capitale de la Haute-Saône, est un événement culturel de haute qualité qui reste accessible au public le plus large. Parmi les 40 000 entrées réalisées en une semaine, la part du public scolaire reste importante, mais il faut aussi compter avec de nombreux retraités, et des cinéphiles venus de tous les coins de France. …
Le 24e festival internationale des cinémas d’Asie (Fica) se terminera mardi 6 février 2018 à Vesoul. En une semaine, cette manifestation cinématographique internationale aura engrangé plus de 40 000 entrées et accueilli une bonne vingtaine de réalisateurs, producteurs, distributeurs et exploitants. Le Fica est le lieu par excellence de diffusion des films d’Asie, au sens large du terme : de la Turquie au Japon, du Proche Orient au fin fond de la Mongolie ou du Sud de l’Inde. Plongée dans cette rencontre et rencontre avec participantes et organisateurs.
Au Fica, toute journée se termine en musique, et c’est ainsi que nous débuterons ce reportage. Chants mongols ou syriens, on avait le choix au terme de trois projections dans l’après-midi. Un sas avant l’ultime séance de la soirée.
La 24e édition du Festival des cinéma d’Asie a débuté en soirée mardi 30 janvier 2018. Deux points forts pour cette 24e édition : la Mongolie et un focus intitulé Paroles de femmes avec vingt longs métrages au programme.
Marie-Jeanne est une ancienne enseignante et amoureuse de la culture. Vésulienne, elle suit le Festival international des cinémas d’Asie depuis le première édition.
Avec son épouse Martine, Jean-Marc Thérouanne a créé le festival des cinémas d’Asie il y a vingt-quatre ans. Pour eux qui ont eu deux enfants, le troisième est bien ce festival qu’ils ont conçu au milieu des années 90.
Nous avons rencontré celui qui est le délégué général du festival. Il explique comment ce festival irrigue la vie culturelle de cette ville de 15 000 habitants, chef lieu du département de la Haute-Saône.
Bastian Meiresonne est le directeur artistique du festival. Polyglotte, il visionne près de 2 000 films par an avec Martine et Jean-Marc Thérouanne. Il présente cette initiative culturelle et le travail accompli pour la préparer.
La Mongolie, invitée d’honneur
En France, tout se termine en chanson. Alors, avant d’aller rejoindre une tente où se déguste une vodka mongole, on pouvait s’arrêter dans le hall du cinéma multiplexe Le Majestic pour écouter avec plaisir, Myagmarsuren Batbayar, une chanteuse lyrique qui vit à Paris.
De Carmen aux plus grands airs d’opéra, cette interprète a su mettre en valeur la musique et le chant de son pays familial.
Un festival de cinéma, c’est aussi la rencontre avec tous les acteurs de la filière. Une affaire à suivre demain.
Prochain article : 24e édition des cinémas d’Asie (2) : la filière cinéma se retrouve