Reportage e François Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272
La célébration du 1er mai trouve son origine depuis 135 ans dans la revendication de la journée de travail de 8 heures posée par les syndicats américains, puis des manifestations sanglantes de Chicago deux ans plus tard. Fête du travail depuis 1947, en France, il a connu des sorts divers : défilé joyeux et unitaires lors du Front populaire, mais aussi souvent signe de la division syndicale tout à fait atypique pour une partie de l’Europe. Entre Rhône et Saône, en ce 1er mai 2019, autour de la CFDR, de la CGT et de Force ouvrière, au moins trois rassemblement syndicaux séparés attesteront de cette désunion que la politique du président de la République n’a pas résorbée. Revue de détails.
C’est dès ce mardi 30 avril que débutera cette célébration par un ensemble associatif, dans une dynamique d’éducation populaire axée sur les élections européennes. La CFDT du Rhône est le ferment de ce collectif qui agit depuis plusieurs années sous le label Les Places de la République.
Rendez-vous est donc donné mardi 30 avril dans le cadre de l’Espace citoyen de la mairie du 8e arrondissement de Lyon.
Après cette soirée très européenne où la transition écologique, la dimension sociale et la question des déplacements et de la mobilité, mercredi 1er mai, L’UTI-CFDT Lyon-Rhône donne rendez-vous à 10h rue du lac pour un défilé revendicatif à vélo, trottinette, rollers qui est proposé
Pour sa part, comme au plan nationale, la CGT organise un cortège lyonnais au départ de la place Jean Macé à10h30 pour se diriger place Bellecour, si les décisions préfectorales le permettent. Des organisations politiques, des mouvements de jeunes, des associations de solidarité internationale la rejoindront tout comme la FSU et les étudiants de l’Unef.
Pour sa part, Force ouvrière, didèle à la tradition devrait se rendre devant la mairie du 4e arrondissement pour rendre hommage aux Canuts et aux révoltes de 1931 et 1834.
Dans l’Isère voisine…
Manifestation syndicale aussi à Grenoble et Villefranche-sur-Saône, mais à Vienne (isère), c’est une brocante revendicative qui sera privilégiée dans le cadre de l’Espace Saint-Germain.
Du côté des Gilets jaunes, ils devraient rejoindre à Lyon et Grenoble le cortège cégétiste. A vienne, ils feront exception en organisant leur propre défilé. rendez-vous à 14 heures devant l’Hôtel de ville.