Reportage de François Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272
Comme à Paris, et depuis plusieurs années la CFDT célèbre la Fête internationale des travailleurs d’une manière originale. C’était encore le cas en ce 1er mai 2019, où elle avait décidé d’organiser un défilé revendicatif à deux roues. Bicyclettes, trottinettes, rollers étaient de la partie pour cette manifestation syndicale atypique, à laquelle s’était jointe l’Unsa. Échos visuels et rencontres avec des participants.
Devant la caméra de France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, Sonia Paccaud présenta le parcours de la manifestation, et le défilé s’élança.
Ils étaient une centaine et avaient pour destination les berges du Rhône, où l’an passé la CFDT avaient dressé ses tentes dans une météo pluvieuse et froide.
S’inscrivant dans le Pacte du pouvoir de vivre signé par dix-neuf organisations réunies par Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, et Nicolas Hulot, ex-ministre de la Transition écologique.
66 propositions pour le social et la planète
Les 66 propositions de ce pacte tournent toutes autour de l’urgence sociale et écologique, qui sont à prendre en compte dans le cadre franco-français et plus largement européen. Aussi pour l’Union interprofessionnelle CFDT Lyon-Rhône, le défilé revendicatif qu’elle organisait dans la foulée de deux soirées consacrées aux élections européennes.
Parmi les manifestations, nous avons rencontré Sofia. Cette jeune lycéenne avait rejoint le cortège syndical avec sa maman, professeure des écoles et militante du Sgen-CFDT. Elle évoque les raisons de sa présence, notamment sa préoccupation pour l’avenir de la planète. Elle évoque aussi l’intérêt du syndicalisme pour les salariés, et notamment pour les jeunes qui arrivent dans le monde du travail.
Même si celles et ceux qui avaient rejoint les cyclistes étaient en nombre limité, la CFDT a su rallier autour d’elle d’autres manifestants, telle une petite délégation de l’Unsa, conduite par sa secrétaire départementale, Nadine Benmahdi, et des militants d’Europe Ecologie-les-Verts.
C’était le cas de Cyril Mathey, grand adepte du vélo. Ce chef scout, par ailleurs animateur de l’association Givors à vélo, est aussi responsable du groupe local EELV Givors-Condrieu. Pour ce chauffeur de camions, urgence sociale et urgence climatique ont évidemment parie liée.
D’autres militants ont confié leurs réactions et les raisons de leur présence dans la rue en 1er mai 2019. Nous aurons l’occasion d’y revenir.
(à suivre)
Notre prochain article : 1er mai 2019 à Lyon (3) : CGT et Gilets jaunes tentent de converger