Par Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève)
Traditionnellement, en France, le 15 août est un jour férié, et pour les chrétiens catholiques le jour d’une grande fête : l’Assomption que leurs frères orthodoxes préfèrent qualifier de Dormition.
Dans le protestantisme, la place des laïcs, et en particulier des femmes est notable, depuis les premiers siècles de la Réforme. Dans la paroisse protestante réformée (EPUdF) Vienne-Roussillon-Saint-Vallier, cela était, une fois de plus, manifeste en ce 15 août 2021, où le culte a été animé par une prédicatrice assistée d’une lectrice, membre de cette communauté rhodanienne.
En ce dimanche, durant les vacances du pasteur Joël Geiser, Françoise Argaud-Perrier avait choisi de prêcher sur la sagesse, à partir de textes de l’Ancien testament.
Pas facile d’être femme en pays d’Orient il y a plus de deux millénaires. Pas facile non plus d’être la mère d’un petit garçon qui en remontre aux spécialistes de la Bible et gardiens du Temple supposés être les Sages.
Toute célébration chrétienne, quelle que soit la confession (catholique, protestante, orthodoxe notamment) se termine par un envoi, qui à l’image des paroles du Christ, souhaite à chacun.e d’« aller en paix ».
Pour les protestants, si Marie est la mère de Jésus, elle ne fait pas l’objet d’un dogme comme chez leurs frères catholiques.
Alors, le 15 août, jour marial, peut-il être considéré comme la fête universelle des femmes, un peu à l’instar du 8 mars et de la fête internationale ?
Françoise Perrier-Argaud a accepté de répondre sur cette question posée au débotté à la sortie du culte dominical.