Par Jean-François Cullafroz-Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève).
Ils et elles ont rejoint par milliers le parc des expositions de Lyon-Chassieu pour la 38e édition du salon Primevère. Si la recherche d’idées et de solutions pour la vie quotidienne, les grandes questions qui traversent l’humanité étaient bien présentes. Parmi près de 500 exposant.e.s, rencontres avec des acteurs-trices du changement.
Dans une société mondiale en proie à l’inquiétude créée par une insécurité générale, rencontrer des militant.e.s qui agissent contre la violence constituait une halte bienvenue.
Présente depuis le début du salon Primevère, Arlette Cavillon, habitante de Vénissieux (Rhône) rappelait les objectifs de la délégation rhodanienne du Mouvement de la paix qui n’a pas raté une édition de cette initiative écologique et populaire.
de la scène internationale au territoire local, on faisait le grand cérat sans difficulté sur la 38e édition de Primevère.
Ainsi, au milieu de l’allée centrale du salon, l’ancien champion de ski de fond Stéphane Passeron incitait les visiteurs-euses à se mobiliser contre la tenue des Jeux olympiques d’hiver dans les Alpes françaises en 2030.
Le sportif qui est un des animateurs du Collectif No-JO explique les raisons de leur opposition aux jeux olympiques d’hiver dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Côte-d’Azur dans six ans.
Alors que se tenait le salon 2024 Primevère, à quelques kilomètres de là, à l’initiative du Collectif Rhône de solidarité avec le peuple palestinien, d’autres militant.e.s se réunissaient dans la presqu’île de Lyon pour continuer à réclamer la paix pour Gaza.
Romain Damien est un des supporters de cette mobilisation. Auteur d’une récente thèse sur la diplomatie palestinienne dans le cadre de l’Université Aix-Marseille et l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence, il explique les perspectives qui s’offre à ce pays du Proche-Orient.
L’affluence constante de la 38e édition de Primevère n’empêche pas les craintes sur la pérennité de ce rendez-vous de l’écologie et des alternatives.
(à suivre)
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