Par Jean-François Cullafroz-François Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève).
(© Pierre Nouvelle).
Jeudi 20 octobre 2022, alors que l’assemblée plénière de la Région Auvergne-Rhône-Alpes se réunissait en visio-conférence, les associations de la Fnaut manifestaient devant le site de Lyon-Confluences. Au cœur de leur rassemblement, le ras-le-bol des usagers et la demande de trains et de personnels supplémentaires, une qualité digne du service ferroviaire et le blocage de l’augmentation du prix du billet. Leur action rencontrait la volonté des syndicats (notamment cheminots) CFDT, CGT et Sud de ne pas voir se dégrader le service public du rail.
Les associations de voyageurs membres de la fédération nationale des usagers des transports étaient venues de Chambéry, Grenoble, Vienne, Chavanay, Condrieu, La-Tour-du-Pin… pour dire leur mécontentement.
Un ras-le-bol tout à fait partagé par les cheminots qui étaient représentés par les syndicats CGT, Sud-Rail et l’Union région Auvergne-Rhône-Alpes CFDT.
Sud-Rail, absent de la manifestation de Vienne (Isère) le 13 octobre 2022, s’est exprimé par la voix de Jean-François Rogeon.
Pour la CGT-Cheminots qui est de toutes les manifestations d’usagers (Boën-su-Lignon, Le Teil, Condrieu, Vienne…), la solidarité avec les usagers est naturelle.
Laurent Aubeleau, responsable du secteur Lyon des cheminots CGT explique en quoi les demandes et intérêts des voyageurs et des salariés du rail convergent.
Comme à Vienne une semaine plus tôt, la CFDT était présente. En la matière, par la voix de Denis Bariod, venu des Monts-du-Lyonnais, c’est l’Union régionale interprofessionnelle qui soutenait cette nouvelle action.
Pour la CFDT qu’ils soient salariés ou retraités, les attentes sont les mêmes pour qu’un service public ferroviaire soit effectif, avec plus de trains, plus de personnels cheminots, une haute qualité de service et le report de l’augmentation du prix du billet de train que la Région Auvergne-Rhône-Alpes veut faire appliquer eu 1er janvier 2023.
A l’issue d’une heure de rassemblement, les représentants associatifs eds usagers ont rencontré les conseillers régionaux qui ont bien voulu les recevoir. Ce fut le cas des seuls groupes de gauche de l’assemblée Auvergne-Rhône-Alpes.
(à suivre)
Notre prochain article :Usagers des TER à Lyon (3) : après la rencontre avec des conseiller.e.s régionaux, quelle suite pour une action efficace ?