Liberté de la presse-défense des salariés, des prisonniers des jeunes de banlieue : une même lutte pour les libertés publiques

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Par Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien de Genève)

A Lyon, au départ de la place des Terreaux, environ 13 000 personnes (selon les organisateurs) et 7 000 (selon la préfecture) ont cheminé jusqu’à la place Bellecour pour la liberté d’expression et de manifestation et contre le mode autoritaire de gouvernement (© Pierre Nouvelle).
L’intersyndicale des journalistes créée il y a plus d’un demi-siècle était représentée à Lyon par Alexandre Buisine (SNJ), Mouloud Aissou (SNJ-CGT), Raphaël Daquin (SGJ-FO) et Jean-François Cullafroz-Dalla Riva ( CFDT6-Journalistes). Ils ont pris lu successivement une même déclaration (© Pierre Nouvelle).

C’est d’abord un représentant du CNNR (Conseil national de la nouvelle résistance) qui a ouvert cet après-midi, immédiatement suivi par l’Intersyndicale des journalistes CFDT-CGT-FO-SNJ, et la section du Rhône de la Ligue des droits de l’homme.

Ensuite, après le journaliste Raphaël Ruffier, du média en ligne L’Arrière-Cour, membre de l’association lyonnaise Reporters solidaires, un représentant de l’Union départementale CGT du Rhône a donné une approche très déterminée de sa centrale syndicale.

Les salariés de différents secteurs professionnels ont été appelés par la CGT à rejoindre le combat entamé par l’Intersyndicale-Journalistes et la Ligue des droits de l’homme (© Pierre Nouvelle).

Ensuite, Pascal, de l’Observatoire international des prisons, a rappelé la situation des détenus hors de vue de la population, et pourtant sous l’œil permanent des caméras des centres pénitentiaires.

La dérive sécuritaire du gouvernement était au cœur de nombreuses des pancartes déployées durant le rassemblement et la marche des libertés (© Pierre Nouvelle).

Il a souligné que, par contre, les violences en détention, qui ne sont pas rares, ne font jamais l’objet de prises de vue. Et l’on sait, avec les récents exemples de rue, que les photos et films servent grandement pour les recours en justice.

Le rassemblement s’est terminé par le témoignage d’Elise, une militante Gilets jaunes.

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