Par Jean-François Cullafroz-Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève).
Les universitaires Julien Hage (Paris-Nanterre) et Vincent Chambarlhac (Dijon) ont livré leur analyse des affiches du Mouvement pour une alternative non-violente (Man) (©Pierre Nouvelle).
La relecture des faits de violence dans la vie quotidienne, personnelles, sociétales ou institutionnelles, et la manière dont on peut leur opposer une attitude non-violente a traversé toute la journée du 50e anniversaire du Mouvement pour une alternative non-violente (Man). Réunie dans la salle de conférences des Archives municipales de Lyon, une centaine de personnes a témoigné et débattu autour de ce thème samedi 28 septembre 2024.
Il n’est qu’a ouvrir un journal, écouter la radio et la télévision, ou parcourir les réseaux Internet, la violence est quotidiennement présente. L’actualité n’en manque point, et ce fait se déploie dans les cinq continents de notre planète.
Dans son long parcours d’enseignant et aussi de militant, Jacques Semelin a travaillé sur ce phénomène qui traverse l’histoire de l’humanité. Il jette un regard aiguisé sur la dimension génocidaire que peuvent porter des actes de violence de masse, et livres ses recherches pour les prévenir.
Forte de son vécu dans son enfance et de l’accompagnement bienveillant de ses parents, Isabelle Filliozat a axé ses recherches et sa pratique sur la non-violence.
Spécialisée dans l’intelligence émotionnelle, elle est engagée depuis longtemps au côté du Mouvement pour une alternative non-violente (Man). Au fil de ses réflexions, elle a écrit de très nombreux livres qui mettent en avant les contours d’une éducation non-violente. Une attitude qui devrait être développée au quotidien par tout-un-chacun, au premier plan les parents et les enseignants, mais pas que.
Une recherche qui trouve aujourd’hui des appuis dans les connaissances nouvelles du développement neuro-cérébral. En deux mots, le cerveau d’un enfant n’est pas un mini-cerveau d’un adulte. En la matière, il est indispensable de connaitre ce fait et d’en tenir compte pour adapter les relations avec les enfants.
Sur le plan de la vie en société, il est indispensable d’imprégner les relations humaines de dialogue qui peut instaurer un vivre-ensemble apaisé.
C’est l’objet des Médiations nomades que développe le Mouvement pour une alternative non-violente (Man) dans les quartiers de l’agglomération lyonnaise. Chargé de mission du Man, Xavier Dormont accompagne une de ces actions. Il en parle.
Dans la recherche d’une société locale et mondiale moins violente, l’éducation et les médias peuvent jouer un rôle important.
(à suivre)
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