Par Jean-François Cullafroz, journaliste
A deux semaines d’intervalle, la CGT a mobilisé ses troupes. Jeudi 17 octobre 2014, c’est la politique globale du gouvernement qui était dans la ligne de mire de la centrale syndicale de Montreuil. Et puis, une semaine plus tard, c’est la politique de santé qui était sur la sellette au moment où à l’Assemblée nationale, les parlementaires discutaient du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Aux portes des établissements de santé et de la Sécurité sociale, les militants CGT étaient là pour sensibiliser le public. Exemple entre Rhône et Saône, à l’entrée de l’hôpital Edouard Herriot.
Jeudi 23 octobre, les militants de la CGT étaient aux portes des établissements de santé pour sensibiliser les salariés comme les usagers au budget de la Sécurité sociale.
Alors qu’au Parlement, les députés débattaient des finances à consacrer aux dépenses de santé, l’organisation syndicale souhaitait exprimer son désaccord avec les choix du gouvernement de Manuel Valls, tant sur le plan de la protection sociale que de l’orientation plus générale du pacte de responsabilité voulue par le président de la République.
A Lyon, aux portes de l’hôpital Edouard Herriot (Grange Blanche), les syndicalistes distribuaient des tracts et faisaient signer des cartes pétition à l’adresse du chef de l’Etat.
Devant la caméra de Jean-François Cullafroz, Murielle Pereyron, militante CGT à la Caisse primaire d’assurance maladie de Lyon explique les raisons de cette action syndicale de protestation.