Journée internationale des droits des femmes (4) : un certain recul

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Par Jean-François Cullafroz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien de Genève)

Ce 8 mars 2021, la presse Auralpine mettait les femmes à la Une des publications quotidiennes pour manifester leur prise avec la Journée internationale des droits des femmes (© Pierre Nouvelle).

Hier, 8 mars 2021, Journée internationale des droits des femmes, les médias ne désemplissaient pas de bonnes paroles, parfois lénifiantes sur la situation faite aux femmes dans nos sociétés. Mais il y a parfois loin des bonnes paroles aux actes concrets. Et l’avenir ne s’annonce pas forcément aussi rose qu’on voudrait le prévoir. Marie-Martine Chambard, une journaliste notoirement engagée dans les combats féministes partage ses craintes.

Portée au théâtre par la Compagnie lyonnaise AnteprimA sous le titre « 10 kilos », le livre « Ma chère fille salafiste » est le reflet de lé ségrégation dont sont victimes les femmes (© Pierre Nouvelle).

Elles étaient des milliers dans les rues de France et du monde pour dire oui au respect de leurs droits, et non au statut de première de corvée qu’elles subissent.

Soutenues par leurs associations, et par les organisations syndicales et politiques, elles se battent pied à pied pour que justice et égalité soient réellement mises en œuvre.

Des acquis remis en cause

Mais ce n’est pas facile au quotidien. De nombreux acquis sont souvent remis en cause, mais le plus inquiétant se situe au niveau des mentalités. Et en la matière, l’approche que fait la jeunesse des rapports hommes-femmes n’est pas toujours celle qu’on attendrait.

La journaliste Marie-Martine Chambard, intervient souvent en milieu scolaire avec l’association Femmes contre les intégrismes. Elle témoigne de certains reculs qu’elle constate.

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