Côtie Rôtie : 85e marché des vins et moral au beau fixe

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 Du 18 au 21 janvier aura lieu le 85e marche des vins d’Ampuis (Rhône). Une bonne occasion de goûter le millésime 2012 de Côte Rôtie et de tester le moral des viticulteurs de la partie le plus nordique de la vallée du Rhône. Gilles Barge préside le syndicat de cette appellation d’origine contrôlée (AOC) qui compte une centaine d’exploitants, dont la moitié vinifie et commercialise son vin issu de cépage syrah.

250 hectares, cent vignerons, une cinquantaine de caves, la commune d’Ampuis comme épicentre avec St Cyr-sur-Rhône et Tupin-Semons à ses côtés, et plus de soixante  dix climats (Côte blonde et Côte brune étant les plus connus), un cépage syrah qui peut être mâtiné minoritairement de viognier, plus d’un million de bouteilles, voilà qui caractérise l’AOC Côte Rôtie. Un cru qui trouve des débouchés bien au delà de sa région de production, dans la restauration parisienne, mais aussi dans les pays européens et ailleurs dans le monde, .

Les atouts de la Côte Rôtie sont sa typicité. Ce cru septentrional gagne en maturité sur les terrasses ensoleillées où il grandit, à partir d’un sol composé de schiste et de gneiss. Le jus rouge affine ensuite ses tanins durant deux à trois semaines de cuvaison, et ses arômes floraux pourront s’épanouir ensuite en verre dans trois à cinq ans. …

L’alliage cépage-terroir et savoir-faire

 » Depuis plusieurs années, nous avons limité les plantations. De fait, il ne reste plus que quelques hectares de friche. Dans trois à cinq ans, la question du foncier se posera et le prix de la terre (aujourd’hui 400 000 à 500 000 € à l’hectare) devrait augmenter sérieusement «  , explique Gilles Barge, président du syndicat des vignerons, très attaché à cette appellations d’origine qui, depuis bientôt soixante-quinze ans, allie originalité du cépage, particularité du terroir et spécificité des savoir-faire.

La Côte Rôtie se porte bien, et c’est le fruit de trente années d’efforts de la part des  vignerons. Ils ont aussi trouvé dans le négociant local Emile Guigal, (par ailleurs propriétaire de vignes), une locomotive de poids pour un train qui n’est pas prêt de s’arrêter.

Gilles Barge fait le point sur l’appellation dont il a la responsabilité et envisage son avenir.

Jean-François Cullafroz

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