Reportage de François Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272
Six artistes venus du Burkina-Faso, de l’Italie, de la Pologne et de la France étaient en compétition pour la 10e biennale de sculpture sur bois de Condrieu (Rhône). A l’heure du verdict, c’est la maire, Thérèse Corrompt, et son adjoint à l’action culturelle, Daniel Durr, qui ont pris les rênes de la manifestation (© Pierre Nouvelle).
La 10e biennale de sculpture sur bois de Condrieu s’est tenue du 27 avril au 1er mai 2016. Six artistes étaient en lice. Dimanche 1er mai, sur la place du marché, au centre de cette petite commune rhodanienne, les jurys ont proclamé le verdict : Dominika Griesgraber a obtenu le prix de la ville, et le public et les enfants ont couronné Carlo Abba.
Il y avait donc deux jurys pour tenter de séparer les six artistes en lice lors cette 10e biennale de sculpture sur bois. Un jury composé de spécialistes de l’art, mais aussi jun vote du public et des enfants.
Au terme d’une semaine de labeur, Dominika Griesgraber et Carlo Abba ont été déclarés lauréats de la 10e biennale de sculpture sur bois de Condrieu (© Pierre Nouvelle).
Alors que la pluie glacée tombait, avec son lot de neige sur les contreforts du Pilat voisin, la maire de la commune, Thérèse Corompt, et son adjoint à l’action culturelle, Daniel Durr, ont procédé à la remise des prix où le cru de condrieu n’était pas absent.
Olivier Schweblin, président du jury, et responsable du Collectif d’artistes Solo Sary basé à Seyssuel (Isère), a expliqué ce qui a guidé le jury dans son choix pour désigner comme lauréate Dominika Griesgraber.
Très heureuse et accompagnée de son fils Damien, Dominika Griesgraber déflore le sens de l’œuvre qu’elle a créée et qui a obtenu le premier prix. Une colonne déconstruite qui plonge dans les racines gallo-romaines de cette partie du sud du département du Rhône.
Le choix du public et des enfants
Pour leur part, le public et les enfants ont désigné comme préféré Carlo Abba. Pour ce sculpteur piémontais, sa sculpture en peuplier a été l’occasion de magnifier l’union de la terre et de l’eau. Le bois, un matériau qu’il aime comme la glace qu’il travaille aussi avec bonheur.
Les six scumptures réalisées au terme de la semaine de cette 10e biennale ne sont pas reparties avec leurs auteurs. Elles feront la joie des promeneurs, piétons ou cyclistes, qui pourront les admirer de près au bord du Rhône, comme certains ont déjà pu le faire sur la place du marché le jour de la clôture de ce symposium.
Six œuvres qui s’inscrivent dans le temps. On pourra les retrouver pendant au moins deux années au bord du Rhône (© Pierre Nouvelle).