Boliv’art : l’alliage subtil de l’art et du syndicalisme

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Reportage de François Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272

Jusqu'au 15 novembre 2016, la galerie d'exposition de l'immeuble des fédérations CFDT donne à voir le travail artistique de qualité de sept syndicalistes pétris de beauté (© Pierre Nouvelle).

Jusqu’au 15 novembre 2016, la galerie d’exposition de l’immeuble des fédérations CFDT donne à voir le travail artistique de qualité de sept syndicalistes pétris de beauté (© Pierre Nouvelle).

L’exposition Instantanéités réunit sept artistes jusqu’au 15 novembre 2016 dans l’immeuble parisien des fédérations CFDT. Avenue Simon Bolivar, devant le parc des Buttes Chaumont, dans le 19e arrondissement de Paris, la CFDT accueille des militants syndicaux venus de toute la France. Nicolas-Guy Florenne participe à cette initiative culturelle collective. Il baigne dans les arts plastiques depuis son enfance. Après un travail de premier décorateur en bureau d’étude et chargé de production au Palais Garnier-Opéra de Paris, mais aussi de danseur de ballet, il poursuit son travail de plasticien sous différentes formes.  Rencontre.

Au milieu des oeuvres de six autres artistes, Nicolas-Guy Florenne invite à son installation-participation (© Pierre Nouvelle).

Au milieu des œuvres de six autres artistes, Nicolas-Guy Florenne invite à parcourir son installation-participation (© Pierre Nouvelle).

Très régulièrement, dans l’immeuble parisien de ses fédérations professionnelles, la CFDT organise des expositions d’art. Ainsi, jusqu’au 15 novembre prochain, sept artistes, tous responsables syndicaux, issus du milieu enseignant (public et privé), de la chimie et de l’énergie, de la communication, du conseil et de la culture, des établissements et arsenaux de l’Etat, de l’agriculture présentent leurs œuvres, dans une scénographie signée Jean-Marc Bourgeois, lui-même artiste-plasticien.

Ainsi en va-t-il pour Claire Bauger, Angelo Da Rocha, Vidia Ganase, Philippe Hedrich, Marie-Claire Marini, Yves Renaud et Nicolas-Guy Florenne.

A côté des tableaux de ses collègues, Nicolas-Guy Florenne invite à déambuler autour de son installation (© Pierre Nouvelle).

A côté des tableaux de ses collègues, Nicolas-Guy Florenne invite à déambuler autour de son installation (© Pierre Nouvelle).

Participer à la rupture des tabous

Nicolas-Guy Florenne rend public son travail environ tous les deux ans. Dans l’exposition collective Instantanéités, il met en scène un empilement de livres miniatures cerné par un point d’interrogation et surmonté par un œil divin.

Autou d'un totem, véritablement empilement de minilivres, Nicolas-Guy Florenne veut briser les tabous qui séparent l'artiste de son public (© Pierre Nouvelle).

Autour d’un totem, véritablement empilement de mini-livres, Nicolas-Guy Florenne veut briser les tabous qui séparent l’artiste de son public (© Pierre Nouvelle).

L’artiste développe un travail qu’il veut participatif, où le public apporte sa pierre à l’édifice, par le biais de post-it porteurs de ses mots, tel un atelier d’écriture. Autour du totem, planté au centre de son installation, il suggère la rupture des barrières et des tabous. Tabou-séparation entre le public et l’artiste. Tabou-séparation entre l’homme et le grand architecte de l’univers…

Entrez dans la spirale interrogative autour de ce totem divinatoire (© Nicolas-Guy Florenne).

Entrez dans la spirale interrogative autour de ce totem divinatoire (© Nicolas-Guy Florenne).

Artiste fondamentalement pluridisciplinaire, Nicolas-Guy Florenne allie dans sa démarche danse, décoration, écriture de scénarios… Nous l’avons rencontré dans cette galerie originale de l’avenue Simon Bolivar devant le parc des Buttes Chaumont, dans un immeuble dévolu aux réunions de militants syndicalistes. L’artiste expose le fil rouge de son inspiration créatrice.

Un florilège d’œuvres artistiques

En visitant Instantanéités, on appréciera aussi le parcours des six autres artistes avec les Trois roses de Claire Bauger, les Dancing couple de Vidia Ganase, le mouvement expressif Red lips d’Angelo Da Rocha, les Perroquets de Philippe Hedrich, le Portrait d’un postier d’Yves Renaud et Eniola de Marie-Claire Martini.

On peut visiter l’exposition Instantanéités jusqu’au 15 novembre 2016 (8h-19h) au 47-49 avenue Simon Bolivar – Paris 9e. ‘Métro ligne 7 bis et bus 26 : arrêt Buttes Chaumont).

On peut joindre l’artiste  Nicolas-Guy Florenne : ngflorenne@orange.fr

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