AuterVR : les gares de la rive droite du Rhône expertisées par les usagers

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Avant de partir sur le terrain, Michel Godfrin et Bernard Deschamps ont fait le mission sur l’objectif poursuivi par l’association AuterVR (© Pierre Nouvelle).

Par François Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève).

A Loire-sur-Rhône, la gare appartient à la municipalité et pourrait devenir une halte pour une liaison ferroviaire voyageurs Lyon-Condrieu (© Pierre Nouvelle).

Samedi 29 avril 2023, quelques jours après l’assemblée générale annuelle de l’association AuterVR, Bernard Deschamps et Jean-François Cullafroz, membres de ce collectif d’usagers des TER de la Vallée du Rhône, sont allés sur le terrain sur la rive droite du Rhône, entre Condrieu et Givors. Leur objectif était d’expertiser gares et haltes de cette ligne à rouvrir au trafic voyageurs. Ils étaient accompagnés de Michel Godfrin, un ancien cadre de la SNCF, expert en sécurité. Échos d’un après-midi d’études en vue du retour des trains de voyageurs à l’horizon 2025 dans la partie septentrionale de la vallée du Rhône.

A Tupin-Semons, où bon nombre d’habitants vont en voiture travailler dans l’agglomération lyonnaise, une halte SNCF pourrait être implantée (© Pierre Nouvelle).

Avec la fermeture du pont de Condrieu à l’horizon 2024 pour sa reconstruction, et les difficultés d’accès des habitants de la rive droite à la gare SNCF de St-Clair-les-Roches, la réouverture au trafic voyageurs de la ligne Lyon-Nîmes, fermée il y a cinquante ans, se fait pressante.

Déjà amorcée entre Nîmes (Gard) et Le Teil (Ardèche), grâce aux efforts de plusieurs associations (Collectif gardois, Cutpsa…) et de la Région Occitanie, la réouverture aux voyageurs de la rive droite du Rhône, servira d’exemple à la Région Auvergne-Rhône-Alpes pour la partie plus au Nord, non seulement entre Le Teil et La Voulte (Ardèche), mais aussi entre Lyon (Rhône) et cette localité.

A Givors, là où la ligne SNCF Lyon-Nîmes surplombe la voie historique Lyon-Saint Étienne, comme le suggère la métropole lyonnaise une correspondance aurait une grande utilité indéniable (© Pierre Nouvelle).

Cette perspective, soutenue par l’association des usagers des TER de la Vallée du Rhône (AuterVR) et par de nombreux élu.e.s du Rhône, de la Loire et du Rhône, prend de plus en plus de corps, à commencer par le tronçon Lyon-Givors-Condrieu-St-Pierre-de-Boeuf.

Bernard Deschamps, co-fondateur de l’association AuterVR pilotait cette mission d’expertise sur le terrain. Il expose l’objectif poursuivi par les usagers du train.

Après son assemblée générale du jeudi 27 avril, l’association AuterVR va continuer à agir pour l’amélioration du transport des usagers dans les trains TER et Intercités de la rive gauche, entre Lyon et Montélimar (Drôme).

Dans le même temps, AuterVR va s’employer à ce que les habitants de la rive droite aient directement accès aux trains.

A Ampuis, c’est du côté de l’ancienne gare devenue caserne des pompiers que la mise en place d’une halte ferroviaire pourrait être recherchée (© Pierre Nouvelle).

En effet, avec la fermeture du pont de Condrieu à l’horizon 2024 pour sa reconstruction, et les difficultés d’accès des riverains de la rive droite à la gare SNCF de Saint-Clair-les-Roches, la réouverture au trafic voyageurs de la ligne Lyon-Nîmes, fermée il y a cinquante ans, se fait pressante.

Entre Loire et Givors, se situent les communes de Sainte-Colombe-les-Vienne et de Saint-Romain-en-Gal. Pour ceux sites potentiels pour une halte, les quais de la gare de Sainte-Colombe devraient être refaits…(© Pierre Nouvelle).

Alors que le volet mobilités du contrat de plan État-Région est en préparation, et qu’une implication des élu.e.s régionaux est indispensable, peut-on croire réellement à la réouverture de la partie nord de la rive droite du Rhône au trafic voyageurs ?

… et un peu plus loin, à Saint-Romain-en-Gal, la future halte ferroviaire serait voisin du lycée Ella Fitzgerald (© Pierre Nouvelle).

Bernard Deschamps, amoureux des trains, et militants depuis vingt de la cause ferroviaire y croit absolument. Pour lui, la mise en place d’un navette entre Condrieu (Rhône) et Lyon est tout à fait réalisable à l’horizon 2025-2026.

Michel Godfrin, ancien cadre de haut niveau de la SNCF, a passé toute sa carrière au sein de l’entreprise ferroviaire nationale. Habitant de Condrieu, et toujours usager du train, il voit avec un œil favorable l’action de l’association AuterVR.

Expert en sécurité ferroviaire, il estime que la proposition de réouverture de la rive droite du Rhône au trains voyageurs devrait in fine être mis en œuvre par la SNCF, dans la cadre d’un service public bien compris qui prenne en compte les conséquences du dérèglement climatique.

AuterVR va poursuivre son travail de terrain du côté de Verlieu, Chavanay et Saint-Pierre-de-Boeuf (Loire), puis de Serrières (Ardèche)

D’aucuns se prennent à rêver d’un voyage touristique qui préfigurerait la réouverture de la ligne entre Lyon et Condrieu … (© DR/CFV ).

Pour diffuser ses objectifs, AuterVR va faire connaître aux élu.e.s le fruit de son enquête de terrain. Par ailleurs, courant 2024, à l’image du printemps du train qu’elle a organisé le 21 mars 2021, l’association pourrait renouveler une initiative grand public pour populariser l’utilité du train et la nécessité de son retour très prochain.

Pour rejoindre l’association AuterVR :

site internet :https://www.facebook.com/AUTERVR/

adresse courriel : usagers.terlyonvalence@gmail.com

et téléphone : 06 85 19 43 15

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