Reportage de François Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272
3 300 selon la police et 5 500 selon les organisateurs, il y avait du monde dans les rues de Lyon en ce 9 mai 2019. Des fonctionnaires inquiets pour leur statut, pour leur mission d’intérêt général et public, et pour le service dû à la population. Dans le cortège, les femmes étaient bien présentes et nous avons demandé leurs opinions à quelques unes d’entre elles. Lundi 13 mai, l’Assemblée nationale a commencé l’examen du projet de loi du gouvernement sur le réforme de la Fonction publique.
(dans l’attente d’un article définitif)
Jeudi 9 mai 2019, les fonctionnaires étaient dans la rue pour protester contre le projet de loi du gouvernement. Dans les rues de Lyon, ils et elles étaient entre 3 300 et 5 500 à dire leur opposition. Car foin de transformation de la Fonction publique que les grévistes contestaient, c’est bien une diminution des moyens matériels et du nombre de personnels qui est constatée. Avec à la clé, une dégradation du service rendu au public.
Dans le cortège unitaire et intersyndical, et sous différentes bannières, les femmes étaient très présentes. Rencontre avec quelques unes de ces fonctionnaires, salariées ou retraitées, très attachées à leurs professions.
Annie, une retraitée, ancienne hospitalière (Hôpital Edouard Herriot) syndiquée à la CGT, rencontrée aux abords de l’opéra de Lyon
Rue de la République, Sabine, ex-bibliothécaire et adhérente du Sgen-CFDT, aujourd’hui retraitée continue à militer avec le CFDT-Retraités du Rhône.
Elle explique pourquoi les retraité.e.s sont solidaires des salarié.es.
Sur le quai Victor Augagneur, alors que tombe une petite bruine, Marie-Hélène, professeure des écoles, syndiquée à Force Ouvrière.
Elle enseigne depuis quelques années et donne la priorité aux moyens pour l’école laïque.
Sur le pont Morand, entre la presqu’île et le quartier des Brotteaux, Sophie, sage-femme à l’Hôpital femme-Mère-Enfant de Bron. Elle aussi déplore le manque de moyens.
Même au sein du ministère de la Transition énergétique, Sophie constate la dégradation du service public.
Elle est syndiquée à l’Unsa.
(à suivre)
Notre prochain article : Après le 9 mai, quelle suite pour les fonctionnaires ?