15 octobre : des manifs pour demander la liberté de vaccination

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Reportage de Jean-François Cullafroz, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du quotidien Le Courrier (Genève)

Dimanche 15 octobre 2017, dans neuf grandes villes de l(Hexagone, on manifestera pour la liberté de vaccination. A Lyon, cinq associations appellent le public à se rassembler place des Terreaux, au centre de la presqu’île. L’objectif de ces initiatives est de réagir face au projet de loi qui devrait rendre obligatoire onze vaccins. Bien au delà de ce qui est exigé aujourd’hui. Explications et rencontre avec Gilles Laracine, un des responsables d’Alyccs, un des groupes qui invitent à s’informer, choisir et réagir.

cinq associations réunies pour inforùer le public et faire reveir le gouvernement sur son projet de loi (© Pierre Nouvelle).

Cinq associations se sont réunies pour informer le public et faire revenir le gouvernement sur son projet de loi (© Pierre Nouvelle).

 » Dernière ligne droite avant le passage à l’Assemblée de la future loi pour l’extension de l’obligation à 11 vaccins, prévue pour le 24 octobre, avec un vote final le 21 novembre. Il est plus urgent que jamais d’alerter sur les contre-vérités qui servent de socle idéologique à cette loi « , déclare notre confrère Alternative santé dans un communiqué mobilisateur.

Dans neuf villes de France

A Lyon; comme dans huit autres villes de l’Hexagone, le public est donc invité à descendre dans la rue. Ainsi,le rendez-vous est donné à 14 heures à Marseille (Vieux Port), Toulouse (Place du Capitole), Nantes (Place Royale), Clermont-Ferrand (Place de la Victoire), Bordeaux (Place de la Bourse), Paris (Esplanade des Invalides – Rue de l’Université), Strasbourg (Place Kléber), Lille (Place de la République), Nice  (Place Masséna) et à Lyon (Place des Terrreaux).

Le projet de loi de financement de la sécurité sociale annoncé le 29 septembre dernier a suscité des oppositions. Du côté du mouvement mutualiste et du côté syndical, mais aussi pour des patients inquiets de la volonté de la ministre de la santé en ce qui concerne les vaccinations. En effet, Agnès Buzyn soumet à l’approbation des parlementaires l’obligation de  onze vaccins pour les nourrissons.

Rien ne justifie en mayière de santé que des nourrissons se voient attribuer des vaccination supplémentaires (© Pierre Nouvelle).

Rien ne justifie en matière de santé de la France que des nourrissons se voient attribuer des vaccinations supplémentaires (© Pierre Nouvelle).

L’opposition de cinq associations nationales

Or, les associations Ensemble pour une vaccination libre, Ligue nationale pour la liberté des vaccinations, Alis, Alyccs  et Revahb (qui réunit des victimes de l’hépatite B), entendent bien être entendues par les pouvoirs publics. Pour elles, ce n’est pas la remise en cause globale des vaccinations qui est en cause, mais bien la liberté d’être informé et de choisir.

Gilles Laracine est le secrétaire d’Alyccs, une association lyonnaise qui se mobilise depuis longtemps sur ce terrain. Il détaille les motivations des militants de la liberté vaccinale qui battront le pavé dimanche 15 octobre.

Une réflexion familiale

Une chose est de faire la promotion sur la liberté de vaccination et d’inviter à réfléchir sur ce choix, une autre est de mettre en pratique ces possibilités au risque d’enfreindre la loi et d’encourir sa rigueur. Gilles Laracine et son épouse ont décidé de ne pas faire vacciner leurs enfants. Il explique la conduite qu’ils ont tenue, et leurs enfants, aujourd’hui adultes, ne le regrettent pas.

Au terme des manifestations qui émailleront huit villes de l’Hexagone, pas question de baisser les bras. Les associations continueront à faire signer une pétition qui sera remise à la ministre de la Santé.

Le soutien de parlementaires français et européen

Une pétition qui a reçu le soutien de plusieurs parlementaires français et européens, telle la députée européenne, rhonalpine et écologiste Michèle Rivasi, Laurence Cohen, sénatrice, PC / Front de gauche, François Ruffin, député, La France Insoumise, et Thomas Dietrich, ex-secrétaire général démissionnaire de la Conférence nationale de santé.

 » Notre propos est de clamer haut et fort qu’il serait à l’heure actuelle parfaitement déraisonnable d’étendre l’obligation vaccinale, alors que nombre de citoyen-ne-s émettent des doutes sur les vaccins. L’opinion de centaine de milliers de parents ne peut être ignorée, surtout en matière de santé publique. Comme ne peuvent être négligées les interrogations scientifiques sur l’éventuelle dangerosité des vaccins, allant de la suspicion sur les adjuvants contenant des sels d’aluminium à celle sur les vaccins contre l’hépatite B ou encore contre le cancer du col de l’utérus. Il est par ailleurs de notoriété publique que les vaccins représentent une part de plus en plus importante de l’innovation et surtout du chiffre d’affaires des laboratoires pharmaceutiques : 20 milliards d’euros en 2012, 42 en 2016 et 76 prévus en 2025. La « Big Pharma » ne peut donc que se réjouir de l’effet d’aubaine que représente le passage à 11 vaccins obligatoires ; et peu importe si l’on ignore encore si cela sera exempt de tout risque pour l’enfant « , déclarent ces personnalités dans une tribune publiée le 13 octobre par le quotidien Libération, sous le titre « L’extension de l’obligation vaccinale, ça se discute »:

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