Cinéma (2) : A Vienne (Isère), l’art et essai, toujours à l’affiche de l’Amphi, grâce à CinéClap

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Par Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève)

Ce multiplexe dauphinois de huit salles est loin d’avoir retrouvé la fréquentation d’avant la Covid, mais les cinéphiles, comme les adhérents de CinéClap, essaient d’y faire acte de présence en nombre (© DR/Fan de cinéma )

A peine terminé le festival de rentrée, CinéClap poursuit la programmation de films labellisés « art et essai », en lien avec la direction du multiplexe l’Amphi à Vienne (Isère). Regard sur le programme avec deux films de qualité « Dans un jardin qu’on dirait éternel » et « Là où le temps s’est arrêté ». Présentation de ces deux longs métrages qui témoignent de la recherche d’un autre mode de vie.

Avec ce film, Tatshusi Omori fait cheminer le spectateur au rythme des saisons et des années (© DR )

Le film japonais « Dans un jardin qu’on dirait éternel » est une des œuvres sélectionnées par l’association viennoise CinéClap. Ce long métrage émouvant de Tatshusi Omori qui conte le cheminement d’une jeune fille, au fil d’une relation inattendue avec un maître de l’art du thé.

Ce film est la sixième œuvre d’un réalisateur cinquantenaire, publiée en 2018. Depuis , le cinéaste a porté à l’écran deux autres réalisations, et il témoigne d’une grande sensibilité.

La relation entre une maîtresse du thé et une de ses élèves montre sur la durée l’évolution des sentiments personnels et au sein d’une famille (© DR )

Images et cadrages témoignent d’une belle intensité, toute en retenue, laissant percevoir au fil des séquences les sentiments profonds des personnages. A voir absolument pour découvrir une forme de cinéma asiatique très éloignée de certains standards violents.

Grâce à Christophe Tardy, l’histoire d’un paysan des Monts du Lyonnais permet de revisiter un mode de vie dont nos contemporains recherche le rythme et la simplicité ( © DR/Itiz Prod )

« Là où le temps s’est arrêté » est un documentaire qui se déroule à Saint-Martin-en-haut (Rhône) à une vingtaine de kilomètres de Lyon. On est loin des bouchons et de la vie trépidante de la métropole…

Dans ce documentaire d’une heure trente, Christophe Tardy a mis, durant un an et demi, sa caméra dans les pas de Claudius Jomard.

On y découvre une ferme, perdue dans une clairière où le temps semble s’être arrêté. Comme si le film voulait figer la vie comme le réalisateur qui est aussi photographe professionnel le fait avec ses images fixes.

Christophe Tardy connait bien le monde rural, en France comme en Afrique, et après y avoir été salarié a décide il y un quart de siècle de troquer l’appareil photo pour la caméra ( © DR/Christophe Tardy )

L’Amphi a programmé deux projections de ce film, dont une lundi 28 septembre en soirée, avec à la clé une rencontre débat avec le réalisateur animée par les membres de l’association CinéClap.

Projections le 28 septembre à 19 heures et le 29 à 14h15.


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