Vienne (Isère) : Pour la 30e année, la saison 2025-2026 s’est ouverte sur un air de liberté au Théâtre Saint-Martin…

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Pour la 30e saison du Théâtre saint-Martin à Vienne (Isère), Lucien Vargoz a écrit et mis en scène une pièce où l’ode à la liberté va de pair avec un hommage à l’art dramatique
(© Pierre Nouvelle).

Par Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève)

Une fois de plus la salle du Petit Manège à Vienne (Isère) a fait salle comble (© Pierre Nouvelle).

Samedi 18 octobre 2025, l’équipe du Théâtre Saint-Martin à Vienne (Isère) assurait l’avant-dernière représentation de son premier des quatre spectacles de la 30e saison. La bande des cinq comédiens a fait honneur au comédien-metteur en scène, présent par intermittence sur le plateau depuis la « première » du 16 septembre. Extraits de cette nouvelle création de Lucien Vargoz, où le rire et la dérision allient fiction et réalité sociale.

Avec deux centres pénitentiaires dans l’environnement viennois, Lucien Vargoz a choisis de situer l’intrigue théâtrale à la prison de Corbas (© Pierre Nouvelle).

Fidèle à son appétence artistique, Lucien Vargoz a choisi le registre du comique pour ouvrir sa trentième saison viennoise. Le thème de la liberté individuelle et collective, est plus que jamais au cœur de la vie de notre société.

Alors quoi de plus évident pour traiter le sujet que de le situer en milieu carcéral. Tout près de Vienne, il y a deux établissements pénitentiaires, dont la Maison d’arrêt de Corbas (Rhône). Une prison où la confection de marguerites en papier est censée préparer la réinsertion. Le rideau se lève sur Manuel, Hervé et Jeannot attelés à leur tâche.

Quoi de plus naturel pour un prisonnier que de vouloir faire le mur ? Un des premiers actes de la pièce « A nous la liberté » tourne autour du mur que les détenus vont arriver à franchir. Mais pour pimenter la scène, Lucien Vargoz a confié à la comédienne Annie-Claude Sauton le soin d’ancrer la fiction au sein des contraintes réglementaires qui régissent le jeu des acteurs-trices…

Et pour conclure la première des quatre pièces de la saison 2025-2026, Lucien Vargoz est retourné aux racines du théâtre en retrouvant Molière avec un extrait des « Précieuses ridicules ».


Une manière élégante de rendre hommage au théâtre et aux bienfaits qu’il procure chez les spectateurs-trices.

Au bout d’une heure et demie, avant que le rideau ne tombe, par la voix d’Alain Caillot, la troupe a tenu à faire un clin d’œil, à l’homme-orchestre du Théâtre Saint-Martin, metteur en scène, qui souffrant, n’a pas assurer toutes les représentations.

La troupe a maintenant devant elle un petit mois pour répéter la prochaine pièce tiré du répertoire, en l’occurrence une adaptation du « Vieil homme et le mer« , roman d’Ernest Hemingway.

Alain Caillot, Thierry Pellet et Lucien Vargoz se retrouveront sous les lumières de Jocelyn Pras, tandis que Jean-Pierre Cohen assurera la création sonore. Les décors seront préparés par Terry Pellet et Anne Vivran, attachée de presse, sera aux manettes de la régie.

La prochaine pièce jouée au Théâtre Saint-Martin se conclura aux portes de Noël
(© Pierre Nouvelle).

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