Jazz à Vienne 2024 en scène (2) : 13e et avant-dernier-jour de la 43e édition

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Dès 5 hures du matin, samedi 13 juillet 2024, nos collègues du Dauphiné libéré revenaient sur la nuit non-stop qui anticipait la clôture du festival (© Pierre Nouvelle).

Par Jean-François Cullafroz-Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève).

Le festival Jazz à Vienne s’affiche en permanence dans les couloirs de la gare de Vienne
(© Pierre Nouvelle).

Entre le 12 et le 13 juillet 2024, les amoureux du jazz ont pu vivre à Vienne (Isère) une nuit exceptionnelle. Comme le 7 juillet, c’est à l’aube que la musique a encore été à l’honneur pour la quasi-clôture de la 43e édition. Échos sonores, et témoignages des musiciens et participant.e.s de la nuit.

Ainsi, à 6h30 du matin, Hugo, Ben, Félix et Martin saluaient-ils la 42e édition de Jazz à Vienne dont ils venaient de quitter la dernière nuit.
Car, entre 6 heures et 8 heures du matin, les premiers trains TER en direction de Valence et Lyon ont convoyé les festivaliers qui avaient passé la nuit dans l’amphithéâtre romain.

Quelques heures plus tôt, le soleil était au rendez-vous en cette fin d’après-midi du vendredi 12 juillet, alors que la pluie s’était montrée en cours de journée. Avant que la scène du Jardin de Cybèle ne s’enflamme pour le concert du trio de Mark Priore, puis dans le cadre du kiosque, avec la jam-session du Crescent et la prestation du DJ ATN, c’est sur le plateau de Radio Jazz que se concentrait l’intérêt du public présent.

En compagnie d’Angèle Chatelier, journaliste de Culturebox, Jean-Michel Lebreux, journaliste de la station locale Crock radio, recevait des invités de marque.

Au premier rang, les responsables du festival livraient leurs impressions. Ainsi, Guillaume Anger, nouveau directeur artistique exprimait sa satisfaction, même si la météo n’a pas toujours été au rendez-vous.

Satisfaction aussi pour Samuel Riblier, le directeur du festival, qui concluait son huitième festival.

La marque même du jazz dès ses origines est celle d’un art musical engagé. Des chants bibliques rythmant le travail des esclaves dans les chants de coton en Virginie ou Alabama aux vibrations les plus débridées du jazz moderne, la filiation est bien réelle.

Les combats des noirs-américains ont trouvé écho chez les Latinos et dans les Caraïbes. Ainsi, Yuri Buenaventura, lui-même exilé colombien, situait-il son parcours au micro de Jean-Michel Lebreux.

Les propos du musicien latino-américain anticipaient bien le moment salsa qui allait suivre sur la grande scène du théâtre antique.

Musiques d’un monde pluriel, où la part africaine ne peut être occultée. Ainsi, le violoniste Théo Ceccaldi expliquait-il la tradition éthiopienne née de sa rencontre avec la chanteuse éthiopienne, qui a donné naissance au groupe Kutu, qui s’est produit aux environs de une heure du matin le 23 juillet.

Une longue nuit qui s’est ouverte avec le trio Verb, lauréat du Tremplin ReZZo 2023 de Jazz à Vienne. Le batteur Garcia Etota Ottou présente le groupe qu’il forme avec Noam Duboille et Charles Thullier.

Fin de clap avec Marianne et Antoine, deux jeunes lyonnais, photographes amateurs. Une nouvelle fois au service de l’équipe de Jazz à Vienne, ils exprimaient leur joie d’avoir vécu la 43e édition de Jazz à Vienne.

(à suivre)

Notre prochain article :

Jazz à Vienne 2024 en scène (3) : 16 juillet, la der des der complémentaire…

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