Compagnie de la Lettre G : Mexico 68 : un geste non-violent contre un racisme encore très actuel

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C’est le livre de son ami Alain Coltier, qui a fourni la trame de la pièce mise en scène par Gilles Champion, du 18 au 22 juin 2025 entre Rhône et Saône (©Pierre Nouvelle).

Par Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève)

Tommie Smith[3] et John Carlos, athlètes noirs-américains ont manifesté leur opposition à la ségrégation raciale en levant le poing lors de l’hymne national étasunien
(©DR/https://www.revolutionpermanente.fr).

Du 18 au 22 juin 2025, le théâtre lyonnais Le Trancanoir accueille la pièce Mexico 1968 – Trois hommes, un destin. L’évocation de la résistance au racisme et à la ségrégation de trois athlètes lors des Jeux olympiques de 1968. Un sujet social, qui 57 ans plus tard, reste totalement d’actualité aux États-Unis comme en France, et dans beaucoup d’autres pays du monde. Entretiens avec Gilles Champion, metteur en scène et directeur de la Compagnie de la lettre G.

La lutte contre les discriminations reste une préoccupation dans les sport notamment lors des jeux olympiques (© DR/sports-olympiques.com).

Du polar (Commissaire Bonnier) à la Résistance (Jean Moulin), de l’actualité politique (Jan Palach) aux questions de santé, le metteur en scène, directeur de compagnies (lettre G et Théâtre Parts-Coeur) et comédien reste en éveil permanent sur les questions qui bousculent le monde où il baigne.

Une de ses dernières adaptations était un texte d’Eric-Emmanuel Schmitt deux (Oscar et la dame rose) qui faisait suite à des lettres d’un prisonnier de la guerre 1914-1918 (Moi, Georges Nossent). Pour conclure la saison, il revient dans l’histoire, en liant sport et antiracisme…

La résistance non-violente au racisme

Tommie Smith[3] et John Carlos n’étaient que deux athlètes parmi 5 500 sportifs issus de 1112 pays lors des Jeux olympiques de Mexico en octobre 1968. Mais leur lever du poing lors de la remise des médailles, en coopération avec leur collègue australien Peter George Norman, a laissé des traces dans l’histoire de l’olympisme, marqué par les propos racistes, homophobes et sexistes de Pierre-de-Coubertin et de la tenue des JO à Berlin en 1936.

Gilles Champion explique comment il a choisi le texte de cette pièce de son ami Alain Coltier.

La pièce ne se déroule pas sur la piste, mais dans la salle où les gagnants attendent de monter sur le podium. C’est là que les trois athlètes affinent l’attitude qu’ils adopteront lors de leur montée sur le podium. Les acteurs de la pièce, par ailleurs danseurs de hip-hop, présentent la pièce.

L’année des Jeux olympiques de 1968 avait été fertile en événements sociaux de par le monde : Paris, l’Europe, Prague, les États-Unis avec les luttes antiracistes de Martin-Luther King et des Black Panthers

C’est dans ce contexte que se situait l’acte résistant des deux athlètes noirs , allant à l’encontre de tous les règlements officiels cérémoniaires. Une situation, qui a peu évolué sur la planète où la lutte contre le racisme et les discriminations reste pleinement d’actualité. Gilles Champion s’en explique.

Au terme d’une saison artistique, on pense déjà à la rentrée. C’est le cas pour Gilles Champion qui lève un tout petit peu le con du voile sur ses intentions théâtrales pour 2025-2026?

Rendez-vous donc au théâtre Le Trancanoir pour cinq représentations…

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