
Par Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève)

En 2025, comme chaque année, j’ai honoré modestement le Festival Off d’Avignon. Une seule journée, quasiment en bout de cette grande manifestation artistique, pour retrouver deux comédiennes amies de longue date. L’une arrivait de Paris et l’autre de Corse, et puis, cerise sur le gâteau, un troisième comédien venu pour la première fois ici avec une bande de treize jeunes toulousains fort prometteuse. A l’image de l’animateur de cette joyeuse troupe, lui-même metteur en scène. Rencontre avec Lionel Latapie-di Pietro, et Eva, une professeure de français, habituée du festival.

(©Pierre Nouvelle).
Passer une seule journée en Avignon pour plonger dans le festival off relève soit d’une mauvaise plaisanterie, soit d’un choix délibéré légitimé par la canicule. En ce 23 juillet 2025; il faisait en effet très chaud das la vallée du Rhône, et la Cité des papes n’échappait pas à la touffeur… Alors, à côté des visites programmées avec les spectacles des comédiennes amies, deux rencontres impromptues ont émaillé cette journée.

(©Pierre Nouvelle).
A la sortie du spectacle Anna Magnani, Le temps d’une messe, où j’ai retrouvé avec plaisir la performance théâtrale de Marie-Joséphine Susini, j’ai découvert Lionel Latapie-di Pietro, dans l’antichambre du Théâtre de la Petite caserne.
Ce comédien, spécialiste des « seuls-en-scène », a ouvert un parcours artistique à Toulouse. Dans ses cours, où se sont révélés des talents, est née la compagnie Madeleine Michu. Et au fil de mois, sur le mode du rire et du vaudeville, Lionel Latapie-di Pietro a conduit treize jeunes sur les sentiers avignonnais pour jouer La Puce à l’oreille, une pièce de Georges Feydeau.
Il lève le voile sur quelques pans de cette aventure.
Pour la Compagnie Madeleine Michu, intégrer le « off » avignonnais pour une dizaine de jours, était une gageure. Mais cette première est sans doute appelée à se renouveler.

A la pause méridienne, nous avons croisé Eva, une professeure de français dans un collège vauclusien. Venue en voisine de la ville, elle détaille tout son intérêt des festivals de théâtre avignonnais.