(© Pierre Nouvelle).
Par Jean-François Cullafroz-Dalla Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève)
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Après les émissions dé télévision et de radio, les articles, débats et rassemblements, c’est une manifestation qui est venue amplifier le mouvement de contestation des Pfas. Ces produits chimiques élaborés notamment dans les usines chimiques au sud de la métropole lyonnaise. Reportage au cœur du défilé qui a arpenté les artères de Lyon (Rhône) et entretiens avec des participant.e.s issues de plusieurs collectifs et associations nationales de protection de l’environnement et pour les droits humains.
Le feu couve depuis plusieurs années, et les révélations de France 3, confortées par de nombreuses études scientifiques ont conduit à faire monter la pression. l’inquiétude est allée croissant au fil des analyses de l’eau et de l’alimentation comme les oeufs.
Au sud de Lyon au début de la Vallée de la chimie, les habitants des communes rhodaniennes de Pierre-Bénite, Oullins, Grigny, Irigny… jusqu’au bassin viennois et aux hauteurs des Monts de Lyonnais, les habitants se sont constitués en collectifs ou ont rejoint les associations nationales. Au fil de leur luttes, des recours aux autorités administratives aux procédures judiciaires, ils n’ont pas ménagé leurs efforts.
Dernier coup de colère, le samedi 4 octobre 2025 dans les rues de Lyon. Rendez-vous avait été donné par un ensemble de dix-huit organisations devant le siège de l’Agence régionale de santé avec à la clé une lettre adressé au ministère de la santé.
Même peu nombreux, les opposant.e.s aux polluants éternels ont réaffirmé qu’ils étaient toujours là sur un air bien connu issu du mouvement des Gilets jaunes.
Lucie Gaillot, habitante du sud de Lyon, est une des organisatrices de la manifestation du 4 octobre 2025 à Lyon. Elle explique les raisons de ce mouvement social qui met en cause des produits chimiques polluants de l’air, de l’au et de la terre.
Au nom de l’ONG Générations futures, Denis Bariod a donné le départ du défilé lyonnais. Pour Générations futures née de la contestations des pesticides, la lutte contre les Pfas participe de la même lutte.
La lutte des Pfas n’est pas propre au sud de la métropole lyonnaise avec ses usines Arkema et Daikin. A Rumilly (Haute-Savoie) aussi, autour de l’entreprise Tefal et de ses poêles au téflon, la colère monte, puisque la pollution est une affire qui remonte à une quinzaine d’années.
Et puis, comme aux États-Unis, en Italie, les populations ses o,t déjà mobilisées contre les Pfas. Au terme du défilé, devant la préfecture de Région, une délégation de mamans venues de Vénétie ont témoigné de leurs actions et des condamnations des responsables des usines qu’elles ont obtenues.
(à suivre)
Notre prochain article :
Les Pfas, c’est dégueulasse (2) : Associations et syndicats mobilisés en grand nombre