Padoue (1) : la rentrée universitaire et les laureati…

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Au cœur-même de la ville de Padoue, philosophie et littérature sont enseignées dans des bâtiments chargés d’histoire (©Pierre Nouvelle).

Par Jean-François Cullafroz-Dalla-Riva, journaliste professionnel honoraire, carte de presse 49272, correspondant du Courrier (quotidien à Genève).

Pour la rentrée universitaire, les étudiants qui ont reçu leur premier diplôme se réunissent pour faire la fête ornés de leur couronne de lauriers (©Pierre Nouvelle).

Lorsqu’en venant de la gare centrale de Padoue (Italie), on traverse le canal Piovego qui rejoindre la Brenta, on ne peut échapper aux bâtiments de l’université de Padoue. Immeubles modernes sur le rive gauche et palais historiques sur la rive droite. Mi-septembre, c’est le temps des laureati, avec son déploiement de fêtes où familles et ami.e.s célèbrent l’obtention du premier diplôme. Rencontre avec Mariana Giazzon, tout nouvellement titulaire d’une licence de psychologie.

Une des plus anciennes universités du monde, compte aujourd’hui plus de 70 000 étudiants
(©Pierre Nouvelle).

Quand on le peut, on choisit de visiter la Vénétie, en basse saison, printemps ou automne naissant. Alors qu’à Venise, les grandes marées conduisent à chausser les bottes pour arpenter la Sérénissime, à moins de cinquante kilomètres de là, à Padoue, on marche à sec au bord des canaux qui bordent les bâtiments d’une des plus anciennes universités d’Europe.

Ici, plusieurs dizaines de milliers d’étudiants, peuvent suivre leurs études dans une vingtaine de facultés, et passer masters et doctorats.

Au terme d’un premier cycle d’études, après l’examen de passage rituel, ils peuvent ceindre leur tête de la couronne de lauriers. Une tradition qui s’inscrit dans la tradition romaine impériale.

Créée avant la Sorbonne parisienne, l’université de Padoue allie sites historiques et bâtiments très modernes (©Pierre Nouvelle).

Mariana Giazzon a signé l’affiche qui raconte ses trois années d’études à la faculté de psychologie. Tout juste dotée de sa licence, devant sa famille, elle est venue signer ce document porté par un des platanes qui borde le canal Piovego.

Bouquet remis par ses ami.e.s en main, elle présente le sens de l’événement intense qu’elle vit ce jour avec joie et enthousiasme.

Ce premier parcours de trois ans accompli, elle va poursuivre pendant deux ans jusqu’au master. Mais pour cela, il lui faudra se rendre à Vicenza, à une trentaine de kilomètres. Là même, où nous avons séjourné une petite semaine, pour accomplir notre propre parcours d’études à la source de la création de l’architecte Andrea Palladio.

(à suivre)

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